Témoignage : le harcèlement scolaire

Qu’est-ce que le harcèlement scolaire ?

Dimanche 24 mars dernier, comme souvent j’étais devant M6. J’aime bien regarder Capital ou Zone Interdite, ils traitent parfois de sujets d’actualité intéressants et ont surtout l’intérêt de me permettre de faire autre chose en même temps (comme écrire ce genre de billets par exemple). Et puis chez moi on aime bien regarder Bernard après, il nous fait bien marrer.

Ce dimanche là , ils ont parlé du harcèlement à l’école, du harcèlement scolaire. Psychologique et physique. Et ça m’a fait beaucoup de peine. J’ai été ramenée quelques années en arrière, lorsque j’étais à la place de ces élèves insultés, harcelés et frappés. On estime qu’1 enfant sur 10 est victime de harcèlement à l’école, et pourtant, j’ai l’impression qu’il y en a bien plus.

J’ai mis du temps à écrire ce billet parce qu’il y a tellement de choses à dire qu’il est difficile de tout mettre à plat, et c’est aussi difficile d’en parler clairement, mais aujourd’hui j’ai eu envie de vous faire part de mon expérience et de peut être pouvoir en parler avec vous si vous avez eu la malchance de le vivre aussi. À la fin de cet article, je serai loin d’avoir tout dit et un tel sujet est et restera complexe tant qu’on n’en parlera pas assez. Car il faut en parler, vraiment. Je ne parlerai donc pas du harcèlement en général, puisqu’un seul billet ne suffirait pas, mais uniquement du harcèlement scolaire puisque c’est celui que je connais malheureusement le mieux. J’espère apporter une contribution utile et peut être ouvrir les yeux sur quelque chose qui est loin d’être léger. Ce sujet fait partie de ceux qui me révoltent, qui m’attristent et me font souffrir encore tout en me plongeant dans un état d’incompréhension totale. C’est quelque chose de beaucoup plus grave que tout ce que l’on peut nous en montrer aux informations. Lorsque je vois l’injustice publique liée aux derniers évènement, comme la non-réaction totale après la publication de la vidéo d’Amanda Todd après des mois et des mois de harcèlement (son suicide, comme tous les autres, aurait pu être évité, c’est certain, mais est-ce que la justice a fait quelque chose pour autant ?) ou dernièrement le suicide de Rehtaeh Parsons qui a juste eu « le tort de s’être fait violer », j’ai la très nette sensation de ne pas être née sur la bonne planète, d’être entourée de gens trop occupés par le montant de leur compte en banque plutôt que du bonheur d’une population. Je mentionne ces affaires parce que ce sont celles qui ont été les plus médiatisées ces derniers temps, mais il y en a aussi eu en France, et ici ou ailleurs, le constat est le même : absolument personne n’a rien fait contre. Si quelqu’un avait esquissé le moindre petit geste pour les prendre au sérieux, tout ça ne deviendrait pas aussi grave. Comme d’habitude, on parle de quelque chose de grave après qu’il y ait eu des morts et comme d’habitude on fait également semblant d’être touché alors qu’au fond c’est seulement parce que des personnes se sont bougées pour que ce soit publié et entendu. Autrement, ces histoires tomberaient dans l’oubli puisque après tout, « ce ne sont que des ados ».

Ça ne devrait plus exister, et pourtant on en entend encore parler. Ces dernières années, à chaque nouvelle affaire, que ce soit du suicide ou du harcèlement scolaire sans issue fatale, à l’intérieur de moi j’étais en colère d’entendre à chaque fois les mêmes mots. Une « banale affaire d’ados », « on n’était pas au courant ». Comment est-ce que ces affaires peuvent paraître encore récentes aux yeux de la société alors que ce type de harcèlement dure depuis des années. Et pas une dizaine d’années, non, évidemment beaucoup plus. Je suis sûre que la plupart d’entre vous a au moins été une fois victime d’acharnement, au moins moral, peut être même physique dans le pire des cas. Et pour les personnes qui en ont fait les frais, soit vous n’avez pas été tant touché que ça, soit au contraire c’est encore là quelque part au fond de vous.

Mon expérience du harcèlement scolaire

Si j’en parle aujourd’hui à cœur ouvert dans ce billet c’est parce que je peux apporter mon propre point de vue. J’ai fait partie de ces personnes qui ont souffert de ce type de harcèlement scolaire. J’ai fait partie de toutes ces personnes qui en ont pris plein la gueule, gratuitement, pendant de longs mois, sans aucun droit de réponse. J’avais 14 ans, et comme bon nombre d’élèves au collège, j’étais nouvelle dans un établissement. En plus d’être nouvelle, j’étais maigrelette, silencieuse et timide et comble de malchance j’aimais aller en cours et je récoltais de bonnes notes, dommage pour moi il faut croire. Forcément, une fille pas tout à fait comme la norme et qui en plus aime l’école on trouve ça bizarre, est-ce que j’étais anorexique ? Est-ce que je me faisais vomir ? Autant de questions qui m’ont accompagné durant mon enfance et mon adolescence, pourtant rien de tout ça, j’avais le tort d’être un peu trop différente et forcément, la différence dérange, fait se poser des questions, fait rire et se moquer et amène à ne parler que de ça. Je n’étais pas juste Florence la nouvelle, j’étais la nouvelle bizarre qui collait parfaitement au rôle de souffre-douleur qui manquait dans la classe, puis plus tard, dans le collège tout entier. J’aurais été grosse on m’aurait sans doute appelé bouboule, mais je ne l’étais pas alors il fallait bien trouver autre chose, puisque l’on n’est jamais assez bien pour les autres. Mais c’est allé plus loin, des rumeurs ont été lancées à mon sujet, des rumeurs infondées qui malgré tout ce que j’ai pu faire ou dire sont toujours restées. C’était leur parole contre la mienne et la mienne n’avait plus aucune importance.

Je ne compte pas le nombre de fois où le matin quand mes parents me réveillaient, je faisais semblant de me sentir patraque, où j’utilisais la célèbre technique du thermomètre sur le radiateur, celle que l’on voit dans les films, non pas parce que j’avais la flemme d’aller en cours et que je me rebellais, mais parce que j’avais peur, que ma boule au ventre était trop mordante et que je savais que j’allais devoir passer 8h à ravaler mes larmes et à encaisser attaques verbales et physiques.. Pourtant l’école, j’aimais ça, et heureusement ça ne m’en a pas dégoûté. Les études ont toujours été essentielles à mon évolution par la suite.

Je ne compte pas non plus le nombre de fois où j’ai pu me retrouver balancée contre des portes, où je ne pouvais plus respirer parce qu’un ballon de basket délibérément lancé à pleine vitesse droit dans le ventre t’empêche forcément de respirer, où j’étais désignée en tant que goal dans l’unique but de servir de cible alors que la seule chose que je souhaitais au fond, c’était rester dans les vestiaires pour que l’on me foute la paix, au moins une journée. Les professeurs le voyaient, évidemment qu’ils le voyaient puisque j’ai essayé d’en parler et qu’aucun d’eux n’avait de canne blanche et pourtant ils n’ont jamais rien fait. Même si je ne suis pas rancunière, quelque part je ne peux pas m’empêcher de leur en vouloir, même un peu, à eux comme à ceux qui m’ont pris pour leur objet de torture. Seule ma prof d’anglais de l’époque se rendait compte de ce qu’il se passait et faute de pouvoir quelque chose, elle avait au moins le mérite de me parler. Malheureusement ce n’était pas suffisant et j’ai encore la sensation d’avoir appelé à l’aide de nombreuses fois sans jamais avoir été écoutée.

Au final, j’ai perdu tous mes amis un par un, à la suite de fausses rumeurs et de longues accusations faites par un petit groupe de personnes qui s’est étendu au fil des mois à l’école entière. Soit parce que j’étais constamment silencieuse et fermée, soit parce qu’on avait réussi à les monter contre moi à base d’accusations fausses que seuls les adolescents savent inventer.  J’avais la sensation au final d’être seule contre tous : j’avais beau dire la vérité, personne ne l’entendait et comme dans beaucoup de cas, les mensonges de plusieurs personnes sont plus faciles à croire que la vérité d’une seule. Mon vieux mp3 à l’écran multicolore m’aidait souvent à passer les récréations. Quand j’y repense l’image est vraiment triste et j’aimerais pouvoir revenir dans le temps et venir tenir compagnie à mon moi du passé, ou au moins me donner un peu de force pour riposter et ne plus me laisser faire. Tous les autres élèves n’étaient pas en reste, on leur offrait sur un plateau d’argent une victime à lyncher et beaucoup de personnes que je ne connaissais pas et à qui je n’avais jamais parlé n’ont pas hésité à prendre part à cette histoire, venant me taper dans les pieds à la récréation, se moquer de la couleur de mes chaussures, vider mon sac de cours et ma trousse dans la poubelle, abimer volontairement mes affaires, rire de mes lunettes, des mots que je disais, des erreurs que je pouvais faire ou bien de ma morphologie. Tout ça pour quoi au fond ? Parce que c’était marrant, qu’ils pouvaient se défouler sans limite et que de toute façon, personne ne leur dirait jamais rien puisque ni les CPE ni la principale ne faisaient quoi que ce soit.

Tout cela a duré jusqu’à ce que je reçoive des menaces de mort, qu’il aurait mieux valu que je n’existe plus pour le bien de tout le monde et que je n’étais pas bien utile sur ce monde. Lorsque j’ai fini une fois de plus en pleurs dans la voiture de mon père un soir, mes parents ont pu réellement se rendre compte que ce n’était pas une simple phobie scolaire qui se tramait là mais que ça n’allait vraiment plus, que derrière ce n’était plus juste de la méchanceté gratuite mais de l’acharnement sans fin qui durait depuis des mois. Pendant cette période, je me suis repliée comme je pouvais sur moi-même, passant des jours sans dire un mot. Je ne ne me suis pourtant jamais fait du mal physiquement et heureusement (on m’en faisait déjà bien assez) mais j’ai la sensation que c’est depuis ce moment là que je suis incapable de m’arrêter lorsque je commence quelque chose, que je sois fatiguée ou affamée. D’une certaine façon, je ne peux maintenant plus m’empêcher de terminer toute activité que je commence sans quoi je me sens mal. À ce moment là ça me servait à me vider l’esprit, mais maintenant que je n’ai plus besoin de ça, c’est encore ancré en moi et je ne peux pas y faire grand chose. C’est le genre de tics (voire de tocs à certains moments) que tu ne peux pas contrôler du fait qu’ils sont psychologiquement liés à une période. Aujourd’hui je suis réellement en colère contre toutes ces personnes qui m’ont fait souffrir comme envers celles qui ont regardé faire sans réagir. Les excuses données du type « j’ai brimé quelqu’un parce que j’étais moi-même en souffrance » sont inacceptables. Il y a d’autres moyens, il y a le sport et l’art pour se défouler et les personnes qui agissent de cette façon n’ont à mes yeux aucune valeur. Rien n’excuse ce genre de comportements, vraiment rien du tout et je suis triste de voir que c’est encore toujours très répandu et j’aimerais comprendre pourquoi les gens ressentent le besoin de faire du mal ainsi.

Comment s’en sortir ?

À cette époque, j’ai eu la chance d’être suivie par une excellente psychologue puis par une psychiatre qui m’ont toutes deux écouté. Ça n’a rien changé à la situation mais ça m’a permis de parler à quelqu’un et c’était déjà beaucoup. Je n’ai jamais pensé, ni à cette époque ni maintenant, que parler à un psychologue était signe de faiblesse. Au contraire, on peut parfois tomber sur des personnes extrêmement compétentes et parfois il est bon de se laisser un peu aller et d’avouer aux autres comme à soi-même que oui, on a peut être un peu besoin d’aide. Malheureusement j’ai fait l’erreur de ne pas tout dire et de parler d’autres choses et non pas de ce qui me faisait réellement du mal, à l’époque je ne savais pas comment mettre des mots sur ce qu’il se passait, j’étais encore trop jeune et je ne voyais pas que ce qu’il se passait était grave et que cela aurait pu aller encore plus loin. De l’extérieur on ne peut pas tout voir, lorsque l’on décide de ne rien dire les choses empireront toujours et c’est une grosse erreur que de se taire et de penser que ne rien dire atténuera les faits. Je n’ai raconté qu’assez récemment à mes parents ce qu’il se passait vraiment à cette époque, quelque part je m’en veux de n’avoir rien dit, parce que je sais qu’ils auraient pu m’aider. Mais comment parler lorsque à 13-14 ans on nous incite à nous taire ?

Maintenant, même si je vais beaucoup mieux, je ne peux pas m’empêcher de craindre de ne pas être écoutée quand je dis quelque chose, et quand mes amis ou des personnes dont je ne suis pas forcément proche me parlent d’eux-même j’ai parfois encore l’impression que ce n’est pas sincère, je suis la première étonnée lorsque l’on vient me parler et même si je le ressens moins, il y a des périodes où cela revient. Je n’aime pas les contacts physiques lorsque ce n’est pas moi qui décide d’aller tapoter l’épaule de quelqu’un. Je perds facilement confiance en moi et ce qui m’a permis de vraiment me sentir bien et d’être entourée par des personnes adorables (big up les potes) mais aussi d’avoir en ce blog un projet qui motive énormément. Toutes les personnes qui ont pu me faire part de leur expérience de harcèlement scolaire sur Twitter ressentent la même chose, ce genre de harcèlement scolaire laisse forcément des traces et fait mal, ce qui ne se voit pas n’est pas forcément moins important qu’une blessure physique et c’est là tout le problème… de ce problème. Aujourd’hui ce que je veux dire en parlant de ça c’est que malheureusement, le harcèlement scolaire, et le harcèlement tout court, existe depuis longtemps et existera toujours tant que de « simples querelles entre ados » seront considérées comme telles. Évidemment il y a des disputes sans gravité, mais il y a bien pire aussi et toute plainte devrait être prise au sérieux et être écoutée, au moins pour s’assurer qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter. La seule chose à faire pour contrer un minimum ce genre d’agissements est de parler. Je ne vois pas comment est-ce que l’on peut se sortir du harcèlement en se taisant. J’ai parlé ici uniquement de ma propre expérience et de mon ressenti, chacun le vit d’une façon différente, plus ou moins bien, mais il appartient à chacun de partager son vécu pour aider d’autres personnes et aussi évidemment pour faire partir peut être un peu un mal-être qui subsiste et qui de mon côté subsiste encore.

Les seules choses à propos du harcèlement scolaire qui peuvent aider ne sont au final pas si compliquées :

– En parler. Dans n’importe quelle situation d’intimidation menant lieu à du harcèlement scolaire, il faut en parler, se confier à quelqu’un, d’abord à un proche autre qu’un parent si on n’ose pas, mais il ne faut surtout pas garder tout ça pour soi. Les menaces sont toujours fondées sur la peur, le fait de s’attaquer à ses proches. Accepter les menaces c’est risquer d’en engendrer de nouvelles plus tard et c’est contribuer à son mal-être. Il faut au maximum éteindre le feu à sa source au risque de ne plus pouvoir le maîtriser plus tard, et dans ce genre de situation, tout se propage extrêmement vite, encore plus aujourd’hui avec les réseaux sociaux qui ont une puissance de propagation bien plus forte.

– Ecouter. Si quelqu’un vous parle d’une situation de ce type qui lui arrive, ce serait une erreur de prendre ça à la légère. On ne sait jamais ce qu’il peut se passer, et il est bien de s’assurer qu’il n’y a rien de grave qui se déroule derrière. Et même si ce n’est pas si grave, se sentir écouté fait toujours du bien et je trouve qu’aujourd’hui dans notre société on ne le fait pas assez : prendre le temps d’écouter ce que l’autre a à nous dire.

– Porter Plainte. Si vraiment le cas est grave, vous avez le droit de porter plainte. Le harcèlement scolaire (ou autre) n’est pas sans gravité et peut porter de graves préjudices à la victime, que ce soit moral ou physique, réagissez.

Edit : depuis 2016, le gouvernement en place a mis le numéro 3020 a été mis en place pour aider les élèves victimes de harcèlement scolaire.

Quel est votre point de vue sur le harcèlement (scolaire, professionnel ou personnel) ? En avez-vous fait l’expérience, vous ou un proche ? Pensez-vous qu’il y ait réellement une injustice ou est-ce que le problème n’est pas assez important pour être traité ? Quel est votre vécu par rapport à ça ? Avez-vous fait parti du clan des opprimés ou bien avez-vous participé à un harcèlement quelconque ?

100 commentaires sur “Témoignage : le harcèlement scolaire

  • Repondre Anonymous

    Je ne pouvais pas lire cet article sans laisser une trace de mon passage. Merci pour ce partage. <3

    • Repondre anonyme

      je viens de lire ton témoignage et ça me touche beaucoup. J’ai aussi vécu une période de maltraitance scolaire pendant mes 4 année de collège.

      je n’en est jamais parlé à mes parents, n’y aux profs par honte… j’ai été malmené pendant 4 ans au collège par des camarades qui n’avais aucune pitié. Je ne respectais pas « les règles » du bahut donc exclu et maltraité de faite. En en effet je ne portais pas de vêtement de marques, n’y de sacs à dos de marque, n’y de chaussure de marque. Cela faisait aux yeux des autres une différences énorme. Pour me faire comprendre cela il faisait l’énumération de toutes les chaussures et sacs des groupes et forcément j’étais la seule sans marques. Il y avait une espèce de dictature mené par des personnes très malveillante…J’ai fini par pu avoir le choix d’acheter un sac ado adidas…car je retrouvais sans cesse mon sac à dos dans la poubelle…. Mais il n’y vais pas que ça…j’ai des fesses légèrement un peu plus rebondi que la moyenne…et ça ça m’a valu sans cesse des remarques insultante et dégradantes (tous les jours) qui souvent s’accompagnais de coup de pieds… Tous les jour ils me disais on a trop honte de toi toutes façon ta pas à avoir d’ami. Je ne pouvais parler à personne… J’étais constamment rejeté. J’ai pas réussi à me défendre, j’ai fini par me retrouvé dans un profond mutisme lorsque les personnes de mon collège me parlais. En sport personne ne voulais m’avoir dans mon son équipe, en classe les travaux de groupe étaient impossible… j’était rejeté d’une manière radicale… J’ai eu aussi des menaces de morts, j’ai été frappé à la tête, bousculé, on m’a baissé mon pantalon.., j’était insulté sans cesse….

      Tous les matin j’avais la cœur qui battais fort avant d’aller au collège, la boule au ventre… je ne marchais plus la tête droite j’étais devenue complètement soumissent aux autres. Je ne disait rien…rien ne sortais de ma bouche…j’était dans l’impossibilité d’exprimer ce qui se passais.

      j’ai fini le collège plus bas que terre, j’étais nu à l’intérieur de moi même, pas d’opinion, pas d’estime de moi, pas de confiance, pas d’ambition…je me suis reconstruite petit à petit par ma volonté d’en finir avec tous ça, car c’est vivable pour personne…j’ai 26 ans aujourd’hui et la douleur est atténué mais encore présente.

      • Repondre nm

        Merci
        cela aide de partager ces souffrances
        mais à 25 ans, maintenant je cherche une main tendue pour faire des copains ou amis

        NM

    • Repondre L' AIGLE

      JE SUIS MOI MEME UNE ELEVE ET JE VOIS CELA PUISQUE JE LE VIS MOI MEME PAR CERTAINS ELEVES .J AI FAILLIT ECHOUER A MON EXAMEN A CAUSE D EUX.MAIS MA CHANCE EST QUE DANS MON PAYS NOUS POUVONS EN PARLER A NOS PROFS QUI NOUS AIDE .PERSO J AIMERAI LUTTER CONTRE CELA CAR C’EST UN SUJET QUI ME TOUCHE MALGRE QUE JE SOIS Q’UNE ADOLESCENTE

  • Repondre iMaelle

    Ma toute belle… <3 Pour une fois, je ne serai pas sarcastique. Tu ne méritais pas tout ça, elle a bon dos la différence. Je suis contente de voir que tu t’es sortie de cette situation et j’espère que les gens bougeront pour lutter contre ça. A ma petite échelle, je tenterai toujours d’aider les élèves en difficulté, surtout contre la violence. En plus, à notre époque, les réseaux sociaux empirent bien plus les choses… Bref !
    Merci pour cet article ma jolie mouette. <3

    • Repondre La Mouette

      Les réseaux sociaux n’apportent pas que du bien… loin de là :/
      Mais je crois que c’est pour ça maintenant que je veux bosser pour apporter un peu de bien-être aux gens, chacun le mérite et si on peut faire quelque chose, faisons-le.
      Des bisous <3

  • Repondre Miss GreenFish

    Allez, c’est la première fois que commente ton blog, mais je viens de lire ton looong article qui m’a énormément touchée.

    J’ai aussi regardé cette émission sur M6 et ça m’a aussi rappelé bien des choses. J’ai deux fois été dans le cas du souffre-douleur.

    La première c’était quand je suis entrée au lycée. Une fille qui redoublait trouvait amusant de se moquer de moi, de dire que je puais, que je ne me lavais pas et avait réussi à entrainer quelques personnes dans son délire. Cela s’est vite arrêté car un jour, j’ai complètement craqué après une réunion de classe pour préparer un conseil de classe, j’ai pleuré devant notre prof principale et lui ai tout expliqué. La fille est passé en conseil de discipline et ne m’a plus jamais emmerdé.

    Plus tard, j’ai eu un petit ami dans ce même lycée (appelons le A.). Au début on était bien. Puis on s’est séparé pour une raison bête (je ne sais plus trop laquelle d’ailleurs). Sauf que bien plus tard, il s’est mis en tête de me faire souffrir.

    J’étais en train de me mettre en couple avec celui qui partage désormais ma vie (presque un an plus tard). C’est là que A. a commencé. Je tenais un blog depuis un moment déjà. Il me harcelait par commentaires (méchants), et continuait ce harcèlement au lycée. Il m’affaiblissait. Il m’avait même surnommé son « punching-ball émotionnel ». Tous les jours je redoutais d’aller au lycée, je ne faisais plus rien sur mon blog. Mais ça continuais. Il a entraîné quelques personnes avec lui dans la destruction de ma personne. Je commençais à me faire du mal physiquement.
    C’est à ce moment-là qu’est intervenu mon petit-ami. Il imprimé tous les commentaires odieux que je recevais, en a parlé à ses parents, puis à mon père … Là tout s’est déclenché. Avec la menace de porter plainte. Finalement (et c’est dommage car ce mec à détruit d’autres filles après moi), il n’y a eu qu’un conseil de discipline. Il a été exclu un mois, son ami moins, puisqu’il faisait simplement le mouton.

    Je ne comprends pas pourquoi les professeurs/instituteurs sont aveugles. Dans l’émission, le cas qui m’avait le plus touché, c’était celui du petit garçon de 6 ans. Comment une maîtresse ne peut-elle voir ce qu’il se passe, comment peut-elle fermer les yeux sur ce qu’il se passe ?
    Je ne sais pas ce qu’il faut faire pour ouvrir les yeux aux gens sur ce fléau qu’est le harcélement. Peut-être les envoyer en Suède, pour leur montrer comment les élèves sont heureux là-bas …

    C’est une bonne chose d’en parler, car il faut que les gens sachent. Il faut qu’ils sachent que l’école c’est pas toujours « trop cool », qu’il y a des enfants qui souffrent tous les jours parce qu’ils sont les victimes de brimades, de harcèlement moral, ou même physique.

    C’était courageux pour toi d’en parler, et j’en ai les mains qui tremble de t’avoir écrit ma propre histoire.

    • Repondre La Mouette

      C’est terrible que ton ex se soit acharné à ce point alors que vous étiez au lycée, je ne comprends pas le but, la réelle satisfaction qui ressort de tout ça.
      Et oui le cas du petit garçon de 6 ans m’a beaucoup attristé aussi, à 6 ans on est entouré par son environnement scolaire, la maîtresse devait vraiment être aveugle pour ne pas réagir, surtout que c’est à cet âge là que ce type de comportement peut encore être recadré.

      Et oui, ce genre de choses peuvent être difficile mais faire l’autruche ne sert à rien, et même si parfois ce n’est pas le plus facile d’en parler… c’est bien de le faire.

      Merci de m’avoir lue !

    • Repondre Miss GreenFish

      Quand on lit tous ces commentaires, tous ces témoignages, on se dit que ça n’arrive pas qu’à nous, que nous ne somme finalement pas des cas si isolés.

  • Repondre Fay

    Un article très intéressant et touchant (comme toujours). J’ai eu le même traitement, mais lors de mes plus jeunes classes (primaire-maternelle). Des coups, des insultes, des moqueries, des méchancetés. Je n’en parlais à personne et je ne parlais à personne. Au collège, j’ai changé la donne. C’était moi ou eux. Marche ou crève. J’ai décidé de marcher. Je suis devenue agressive, meneuse, méchante. Une manière de me protéger, pour ne pas renouveler l’expérience. J’ai aujourd’hui quelques regrets de cette période où j’étais une adolescente difficile, rebelle et malheureuse finalement.

    • Repondre La Mouette

      Malheureusement dans ces cas là soit tu te tais soit tu essayes de te détacher des autres, les deux manières apportent toujours un mal-être évident et c’est bien dommage :(

  • Repondre Je suis venue vous dire.

    Je suis d’accord avec toi quand tu dis que rien n’excuse ce genre de comportements. Si la personne qui fait souffrir à souffert bien avant lui aussi, ça ne lui donne pas le droit de se venger sur les autres, de leur rendre la vie impossible. Ça me rend folle, quand j’entends ce genre de choses.
    Je trouve pitoyable de se mettre à plusieurs pour s’acharner sur quelqu’un qui n’a rien demander. Ça me révolte, qu’on puisse être si violents, si méchants, si lâches et imbéciles. Malheureusement, comme tu le dis, ça existe depuis bien des années, et même si les jeunes devant les caméras disent trouver ça « horrible, inutile » et j’en passe, ça risque de continuer encore…
    Merci pour ton témoignage, très émouvant. Ce genre de mots fera probablement changer les choses, petit à petit.
    Au collège, j’étais du genre à défendre les personnes qui se faisaient ainsi attaquer sans raisons. Du coup, j’étais toujours entre deux, et c’était pas forcément bien vu. Mais c’était plus fort que moi, je ne supportais pas qu’on laisse quelqu’un à l’écart, qu’on le harcèle. C’est toujours le cas aujourd’hui…

    • Repondre La Mouette

      Je pense que oui, c’est parler de ça qui fera avancer les choses, parce que les ados disent que c’est horrible mais derrière ce sont les premiers à aller taper dans les genoux de leurs « potes ». Ce n’est pas parce que leur cerveau se modifie que ça leur laisse le droit de se comporter comme des bêtes.
      Au collège malheureusement on doit choisir son clan, et ce n’est pas normal du tout.

  • Repondre Clara

    Ton article me touche beaucoup, tu as du courage d’oser partager tout ça!
    Je n’ai jamais été dans le groupe des populaires mais je ne me faisais pas harceler non plus, j’étais juste invisible et inintéressante.
    J’ai toujours détesté l’école dès la maternelle, je préférais jouer seule plutôt qu’avec les autres, je n’aimais pas les profs, étudier,… Je suis végétarienne depuis mes 7 ans et on me regardait bizarrement pour ça, j’étaisl’attraction du midi, « Que va manger Clara aujourd’hui, », les profs vérifiaient ce que je mettais dans mes tartines (rien parce que je n’aime pas ça),… J’étais mince mais pa maigre, je mangeais bien mais sainement et n’ai pas une morphologie de quelqu’un qui grossit vite, en primmaire on m’a harcelée pour mon poids. Au moment de distribuer le bulletin, la directrice me demandait combien je esais devant toute la classe. Parce qu’en plus j’avais le malheur de m’être évanouie plusieurs fois, mais ce n’était rien à voir avec la nourriture, je suis sensible, m’évanouis avec les piqûres, la vue du sang,…
    J’ai toujours eu le don pour choisir comme amie LA fille que personne n’aimait mais je m’enfoutais! Ca m’a valu d’être toujours mise de côté!
    Dans ma première école de secondaire, j’étais rejetée avec 2 amies. On se moquait de moi, me disait carrément « ta gueule » quand je posais des questions en cours, me regardait de travers,… Les prods avaient leurs chouchous et on n’en faisait pas partie et ça sentait. A ma 3e année j’ai doublé et j’ai finalement accepté de quitter cette école que je n’avais jamais aimé.
    Je suis repartie à zéro et je me suis épanouie!

    • Repondre La Mouette

      C’est terrible quand les adultes se mettent aussi contre toi et participent à ça… je trouve ça vraiment dingue, il y a tellement de gens qui ne se rendent pas compte (ou si, sans doute) du mal qu’ils peuvent/ont pu faire, c’est dégueulasse.

      Parfois il est bon aussi de tout recommencer, tant mieux si pour toi si ça a fonctionné :)
      Merci d’avoir partagé ton expérience !

  • Repondre Louise la Cerise

    Tu m’excuseras, je n’ai pas lu tout ton article parce que je ne peux pas me permettre de pleurer en pleins milieux de mon bureau au travail, et que là, les larmes viennent avec beaucoup de forces ! Je le finirais ce soir tranquillement chez moi si tu le permets.
    Le harcèlement scolaire, ça te détruit, et je pense que si aujourd’hui j’ai un caractère si particulier et agressif, c’est en parti pour ça.
    J’ai eu la malchance d’être la surdouée, la tête d’ampoule un peu grosse, avec une couleur de cheveux étrange, un accent étrange ( merci les parents belges ) et une vie étrange ( merci les grands parents artisto’). Je suis quelqu’un de simple dans le font, mais de différent, et la différence ça fait peur quand t’es ados. Des baffes, des bagares, des crises de larmes et d’angoisses qu’est ce que j’ai pu en bouffer. Puis tu manges tout seul à la cantine, puis tu mange tout seul ton sandwich fait en cachette de tes parents dans les toilettes. Puis tu finis la tête dans la cuvette.
    Puis tu finis comme moi.
    C’est simple : mes amis se comptent sur les doigts d’une main, mes ennemies par milliers : c’est tout les autres que je ne connais pas encore et qui pourront me refaire ce qui m’est déja arrivé.

    Je finirais de lire ce soir, en attendant bravo, il faut en parler.

    • Repondre La Mouette

      C’est triste de voir que beaucoup de personnes ont subi tout ça… et c’est aussi vraiment malheureux de voir que personne ne s’en sort vraiment, même des années après.

      Courage en tout cas, tant que tu es bien entourée, rien ne peut t’arriver :)

  • Repondre Tribulons

    Ton article me touche beaucoup.

    Comme beaucoup d’ados, j’ai moi aussi été victime de harcèlement, même si cela n’atteignait pas non plus l’horreur que peuvent vivre certains. Néanmoins, l’élève timide, pas vraiment à la mode et pas non plus très jolie que j’étais a développé un constant sentiment d’infériorité qu’il m’arrive encore de ressentir aujourd’hui, plus de dix ans après.

    Je pense qu’on ne se remet jamais totalement de ces blessures, car j’ai encore la rage quand je repense aujourd’hui à tout ces petits merdeux de collégiens qui m’ont fait souffrir, il y a pourtant déjà longtemps de ça.

    • Repondre La Mouette

      Je suis encore tellement énervée de repenser à tout ce qu’ils ont pu faire… c’est vraiment dégueulasse, j’espère que tu es maintenant bien entourée et que tes proches savent te faire sentir bien.

  • Repondre Vickie

    Bichette <3
    Ton article est touchant, et très bien écrit. On en avait parlé un peu de l’harcèlement scolaire, tu sais ce que j’en pense. En tout cas, tu t’en es bien sortie. Et t’as intérêt à continuer dans cette lancée <3

    Des bisouuus <3
    (tro 2 keurs)

  • Repondre my cocooning

    De toutes façons au collège il faut bien un souffre douleurs par classe sinon ça va pas ! C’est rageant, moi même j’ai été victime de choses pas très chouettes qui m’ont fait beaucoup de mal.
    Je t’avoue que ça ne fait pas longtemps que j’ai réussi à tourner la page.. si on peut dire ça !
    J’ai revu des anciennes copines, qui, à l’âge de 12-13 ans m’ont fait bcp bcp bcp de mal, et je leur en ai (re)parlé. A 25 ans, je me disais qu’elles pourraient comprendre mais la réponse de l’une d’elle était « ben on était nous même mal dans notre peau, donc on t’a prise pour cible ». Super réponse ! Comme tu l’as dit « 
    Les excuses données du type « j’ai brimé quelqu’un parce que j’étais moi-même en souffrance » sont inacceptables. » !!!!
    Je ne sais pas où on va, mais c’est inacceptable. Récemment pas loin de chez moi un ado s’est suicidé parce qu’il était pris pour cible par ses camarades du fait qu’il était roux ! Roux ! …….. !

    Article très intéressant en tous cas :-)

    • Repondre La Mouette

      C’est dingue ce que tu dis, qu’elles ne comprennent toujours pas le mal qu’elles ont pu faire. Je « rêve » de revoir ceux qui m’ont fait du mal pour essayer de comprendre pourquoi ils ont fait ça. Apparemment la principale est devenue euh comment dire… une trainée ? (satisfaction personnelle inside, c’est souvent ceux qui se sont fait maltraités qui s’en sortent le mieux).
      J’ai entendu parler de l’affaire de l’ado roux… ça c’est dingue, vraiment.

      Ravie qu’il t’ait plu, merci de m’avoir lu :)

  • Repondre Shabondy

    Dans les choses à faire, je rajouterais éduquer !
    Je pense aussi que les parents, les adultes, les responsables ont un rôle majeur à jouer. Il faut éduquer les enfants au respect. Leur apprendre ce qui est bien ou mal.
    On dit souvent que les enfants sont méchants entre eux mais si on leur explique, je suis certaine qu’ils peuvent le comprendre. Finalement le problème est le même pour tout. Il faudrait aller à la source pour changer les choses.

    Personnellement, je n’ai jamais rien eu, je crois que les gens ne savaient pas si il fallait m’aimer ou pas à cause de ma « différence ». Mais du fait que j’ai toujours été sure de moi, je pense qu’ils n’ont jamais trouver la faille où s’engouffrer. Il suffit d’en laisser une petite apparaitre pour que la perfidie s’y engouffre et c’est malheureux.

    Par contre, j’ai toujours pris la défense des gens qui en étaient victimes. Je supportais pas de voir ça, je ne sais pas ce qui était le plus dure à voir. Les attaques ou la personne qui ne se défendait pas.

    En tout cas, le fait que tu en parles, je pense que c’est une bonne chose. Ca permet finalement de se libérer un peu de ses vieux démons et d’avancer ♥

    • Repondre La Mouette

      C’est vrai ! Et le respect devrait être inculqué beaucoup plus clairement dès le plus jeune âge, ça ne suffit pas d’apprendre à dire s’il vous plaît et merci (même si c’est déjà énorme de voir un enfant le dire maintenant).

      C’est bien que tu ai réussi à passer au travers de tout ça, et de défendre les gens qui en ont fait les frais. Malheureusement quand tu as commencé à être une victime, c’est absolument impossible de répondre, j’ai bien essayé des fois mais dès qu’en face ils ont décidé qu’ils s’acharneraient sur toi, tu n’as plus qu’à te protéger du mieux que tu peux :/

      Oui je pense vraiment qu’en parler est bien, ça aide toujours, et au moins si d’autres personnes dans ce cas là en ce moment peuvent me lire, j’aurai accompli mon but.

  • Repondre Nathalie

    Ton article est très émouvant. Et je me rends compte que le harcèlement n’était pas répandu que dans mon collège et que surtout ce n’est pas vraiment une affaire de « génération » (j’ai quitté le collège il y a 10 ans). Personnellement j’ai eu la chance d’avoir une très bonne classe pendant ces 4 années (j’étais dans la classe « intello », ceux qui font latin, allemand ou qui pratique une activité artistique entre midi et deux), mais je peux imaginer ce que tu as pu ressentir. (je m’en prenais plein la figure simplement parce que j’avais un cartable différent des autres.. Il ne suffit pas de grand chose..). Je n’ai jamais compris pourquoi les collégiens étaient aussi méchants, arrivée au lycée tout a changé. Je trouvais les élèves beaucoup plus ouverts. Comme si le collège avait fait le tri..
    Le tout c’est d’avancer et de se dire que ce genre de moments fait qu’on est plus fort après. Le principal c’est qu’aujourd’hui tu ailles mieux, que tu sois bien entourée et que tu réussisses à accomplir tes rêves :)Bisou !

    • Repondre La Mouette

      C’est triste mais non, ça arrive pour toutes les générations, mon frère qui a 6 ans de plus que moi l’a aussi vécu (un peu moins durement cependant). Tu as eu de la chance, dans mon collège de campagne (les pires) on n’avait que 2 classes et on n’était pas réparti selon nos choix de matières, et j’ai aussi fait latin (mon copain me dit souvent que ceux sont ceux qui font latin qui sont brimés, et là je me dis pourquoi ? On n’a pas le droit de vouloir s’instruire même au collège ?)
      Au lycée ça va souvent beaucoup mieux, même si on reste tous immatures, c’est agréable d’y arriver :)
      Merci d’être venue me lire !
      Bisous (:

  • Repondre SoOhCliché

    Ton article m’a beaucoup touchée. Je pourrais t’écrire longuement pourquoi mais ce n’est pas trop l’endroit alors je te dis simplement merci. Je suis sûre que tu auras fait du bien à beaucoup de monde aujourd’hui avec tes mots. Espérons maintenant que ton billet trouve le chemin de certains ados concernés qui pourront se sentir moins seuls et trouver un début de réconfort et solution.
    xoxo

    • Repondre La Mouette

      J’espère oui que ce billet saura être bien référencé sur Google pour aider des personnes, c’est tout ce que je souhaite. C’est toujours agréable de voir que l’on n’est pas seul dans une situation comme celle-ci.
      Merci beaucoup :)

  • Repondre Anonymous

    Il y a aussi un autre harcèlement scolaire dont on ne parle jamais, c’est celui que les professeurs ou instituteurs peuvent faire à un élève. Ma cousine a été victime de cela, son institutrice qui est aussi la directrice de l’école primaire l’a harceler, elle a subi des insultes à longueur de journée, elle n’arrêtait pas de dire qu’elle était débile et voulait la mettre dans une école spécialisée pour handicapés. Elle a même essayer de dénoncer ses parents en disant que l’a laisser en échec scolaire au stade où elle était pouvait être considéré comme de la maltraitance. Ça a été horrible pour toute la famille.

    • Repondre La Mouette

      Je n’avais pas pensé à celui là mais c’est vrai, ma maman me raconte toujours qu’une de mes instit en maternelle s’acharnait sur moi en disant que j’étais incapable de lire (c’est tout con et ce n’est pas grave comme tu en parles, mais je savais lire, à quoi ça lui servait de s’obstiner à dire que non ?). Je ne m’en rappelle pas et ce n’est pas « grave » pour ça, mais c’est vrai que ce harcèlement là est incompréhensible, parfois ça devient vraiment violent.

  • Repondre Anonymous

    Je lis ton blog avec attention depuis quelques temps déjà, bien que je n’ai pas l’habitude de te laisser de commentaires … Ton article m’a énormément touché, il m’a rappelé énormément de souvenirs.

    Dans mon cas, suite à une dispute, une « amie » m’a fait enduré les pires choses, je parle de « harcèlement moral ». Elle a retourné l’ensemble des élèves contre moi,a rendu public les lettres que l’on s’écrivait, m’appelait et m’insultait au téléphone, en emmenant avec elles d’anciennes amies à moi, et j’en passe … Je me suis donc retrouvée du jour au lendemain seule, à subir toutes ces insultes et ces moqueries. J’en ai parlé à mes parents, qui ont alerté la direction. On m’a donc changé de classe, afin de ne pas me retrouver avec elle. Mais je t’avoue qu’il reste toujours des traces, notamment un certain manque de confiance en moi … Dans mon cas j’ai été soutenue par la CPE, qui m’a en quelques sortes « sauvée ». Cependant certains professeurs n’ont pas compris l’importance de l’histoire, et certains évoquaient carrément notre « problème » devant l’ensemble de la classe, je m’en souviendrai toujours …
    On a essayé de me faire comprendre, que oui, cette fille a perdu son père jeune dans des circonstances malheureuses, que ça révèle un mal être etc … mais comme tu l’as si bien, est-ce que cela mérite que d’autres en subissent les conséquences ?! Je ne le crois pas pour ma part, et pour être sincère, je reste assez « marquée » par cette histoire.

    Mon commentaire est peut-être un peu long, en tout cas je voulais te remercier de t’être intéressée au harcèlement scolaire, c’est une très bonne chose je trouve :) Merci encore !

    • Repondre La Mouette

      Les adultes dans ces moments là font preuve d’une insensibilité dingue et je ne comprends pas comment, du haut de leur âge, ils peuvent être aussi aveugles et ne pas voir qu’il y a beaucoup de mal de fait et dans la plupart des cas, de la souffrance aussi.
      Et oui, rien n’excuse le fait de faire du mal gratuitement, ce n’est de la faute de personne si quelqu’un est mal dans sa peau.

      Merci d’avoir lu ce billet d’avoir témoigné :)

  • Repondre Cerise

    Bon…
    J’ai vraiment été touché par ton article. A tel point que j’en ai pleuré et que je l’ai transféré à Mr Muscade…
    C’est vraiment ce que j’ai vécu au collège avant que mes parents m’en extraient et me mettent en internat pour mon lycée.
    Je ne sais même pas quoi dire de plus dans ce commentaire, juste que je te comprends plus que bien pour l’avoir vécu dans les mêmes proportions…
    Je t’embrasse.
    Cerise

    • Repondre La Mouette

      Je suis désolée que tu l’ai vécu aussi, j’espère que maintenant tu vas mieux :/
      Des bisous

  • Repondre Liz

    Parlez de sa propre expérience, ce n’est pas facile. Bravo pour ton courage, ton billet m’a beaucoup touchée et j’espère vraiment qu’il pourra aider des ados victimes de harcelement

    • Repondre La Mouette

      Merci beaucoup ! J’espère aussi qu’il sera lu par des ados, j’aurai aimé savoir que je n’étais pas la seule à ce moment là.

  • Repondre Anonymous

    Comme le dit quelqu’un d’autre plus haut dans les commentaires, on ne peut lire cet article sans laisser de trace, sans te remercier d’avoir fait cet effort de partager cet épisode de ta vie avec nous.

    Merci du fond du coeur :)

  • Repondre sophie

    Je me sens concernée par ton article dans 2 cas:
    – rapport du collège pour moqueries d’une fille avec mes copines, on était en 5ème et elle en 3ème… Mes parents m’ont puni comme jamais.
    – J’ai bcp maigri (-20kgs) la grosse du collège devenait la squelettique du lycée, j’ai eu des « squelette ambulant », « elle est si maigre que qd je l’ai baisé, je me suis enfoncé un os », manque de bol c’était faux pour lui.
    Je me suis rendue compte que d’être la bourreau puis de passer « victime » c’est pas du tout agréable. Mais mes parents me disaient : « c’est la jalousie, tu es meilleure (en notes) et jolie, ca les fait chier » et mon frère : « bien fait, tu faisais la débile au collège »
    Mon petit frère lui a subi les moqueries de sa maitresse, il est métisse, ma belle mère est allée remettre la maitresse et après nickel.

    • Repondre La Mouette

      C’est bien que tes parents s’en soient rendu compte et t’aient puni à ce moment là, mais c’est triste que tu ai vécu aussi le statut de victime. Au moins, tu te rends compte du fait que tu as mal agi, c’est mieux que de ne pas le comprendre…

  • Repondre Valentine

    Ton article est très touchant ! Tu décris très bien le harcèlement scolaire ! J’ai été aussi harcelée au collège car j’étais une fille assez timide et une bonne élève. Les gens de ma classe m’insultaient & me poussaient quotidiennement. Mes amis m’ont laissé tomber à cause de bêtises que les autres disaient sur moi. J’ai vite senti que je n’allais pas bien, je ne mangeais presque plus,je ne disais pas un mot, je pleurais chaque soir. J’ai pu en parler à mon frère qui a été d’un grand soutien. Mais tout le monde n’a pas cette chance de pouvoir en parler à quelqu’un qui le prend sérieusement.
    Aujourd’hui, rien n’est fait pour aider ces enfants en détresse et c’est bien triste car ils ont autant besoin d’aide que n’importe qui ! J’espère vraiment que ton article aidera ces ados à se dire qu’ils ne sont plus seuls face à cela !

    • Repondre La Mouette

      Heureusement que tu as eu ton frère pour te soutenir, le pire c’est quand tu n’as vraiment plus personne, c’est sans doute pour ça qu’il y a autant de suicides à cause de ça.
      J’espère que le monde finira par changer (malheureusement j’en doute), merci d’avoir réagi :)

  • Repondre G.Lorenzi

    Article très touchant ! Très bien écrit et faisant réellement réfléchir sur ce qu’est l’adolescence et le collège… Bravo à toi, tu mérites vraiment tout ces commentaires positifs :)

  • Repondre rotdenken

    Mon commentaire, partie 1 :

    Merci beaucoup pour cet intéressant témoignage. J’imagine que cela ne doit pas être chose aisée d’évoquer ton expérience, mais je trouve que cela a une immense valeur. En plus il est très bien écrit :)

    Comme je te l’avais dit sur Hellocoton et comme tu le dis très bien dans ton billet, on ne parle pas assez de ce problème. Tu évoques les comportements de l’Homme dont sa grande capacité à la cruauté et à l’ignominie. La non-prise de conscience d’un problème, malgré tous ses signes révélateurs, est également symptomatique de l’Homme.

    J’ai vécu une situation de harcèlement alors que j’étais au CP. Déjà en maternelle, j’étais plutôt dans ma bulle, certains proches pensaient que j’avais un trouble mental, et j’étais donc plutôt renfermé sur moi-même.

    L’école primaire que je fréquentais rencontrait de sérieux problèmes d’organisation et mon institutrice était rarement présente et sa remplaçante laissait franchement à désirer (je m’en rappelle 18 ans après, tu imagines). Du coup mes parents en avaient assez et m’ont changé d’école en m’inscrivant dans un établissement privé, après avoir entendu des échos très négatifs concernant les autres écoles publiques de la ville.

    Je n’étais vraiment pas bien, je détestais aller à l’école. Tous les matins mes petits camarades s’amusaient à me bousculer et à me frapper. Ce n’était pas très violent, je n’avais aucune marque, mais j’ai bien compris que le matin, avant que la cloche sonne, je devais me faire tout petit. Alors je me cachais dans les haies en attendant que le temps passe.

    Je n’ai rien dit à mes parents car à ce moment-là, je ne comprenais pas très bien ce qui se passait, mais je ne sentais pas bien. Le changement d’école fut radical. J’ai tout d’abord observé une discipline plus stricte. Je me suis donc dit que si on m’embêtait, on serait puni. Je n’ai plus eu de problème avec mes camarades et j’ai toujours été bien jusqu’à la fin de ma scolarité.

  • Repondre Claire Dnt

    Ton billet m’a beaucoup touchée… Les gens font l’autruche, ferment les yeux, parce-que « c’est pas grave »,  » parce-que ce ne sont que de petites brimades d’ados », parce-que ça les gêne de se rendre compte de l’évidence (?)… Le problème c’est qu’à force de ne pas être entendu/écouté/cru, cela s’envenime jusqu’à ce que l’enfant ou l’adolescent ne s’en remette jamais. Si je deviens enseignante comme je le souhaite, j’espère que je parviendrai à repérer très vite les élèves qui souffrent, en difficulté ou victimes de violences. Et à ce moment-là, je ferai tout pour les aider au mieux.

    Lorsque j’étais en 4ème, une fille s’est acharnée sur moi. Ses copines s’en mêlaient, elle les entraînait dans son délire. Le pire c’est que je n’ai jamais su pourquoi. Je n’ai jamais compris ce qui la dérangeait chez moi… ça allait de la « simple » moquerie par rapport à mon nom de famille (italien), visiblement ça l’embêtait que je ne sois, je cite, « pas française » (hum…) à des insultes bien plus poussées et blessantes, des intimidations… Elle cherchait aussi à me créer une mauvaise réputation, à me faire passer pour une fille facile. Quand je la croisais en dehors du collège, même si ma mère était là, elle continuait de m’insulter… Lors d’un voyage scolaire, durant tout le trajet du retour (une vingtaine d’heures) elle s’est acharnée en se moquant, en m’insultant (des « sale p*te et j’en passe…),et des trucs tellement dégueulasses… (je me demande comment une gamine de 14 ans pouvait sortir autant de choses aussi… limites).

    Bref, elle ne me connaissait pas, on s’était jamais vraiment parlé. J’étais une fille timide, réservée, j’avais de bons résultats, j’embêtais personne. Je ne comprends toujours pas aujourd’hui. Je l’ai revu depuis, elle a une vie minable (oui, j’admets que ça m’a fait plaisir ce « retour du boomerang », mais venant d’une fille qui ne fichait rien au collège, ça ne m’étonne pas), et je la regarde de haut. Je n’ai absolument plus peur d’elle. Plus encore, elle me fait pitié. A l’époque, oui, j’avais très peur, je voulais très souvent manquer les cours. Avant la rentrée en 3ème, j’ai demandé à ma mère d’appeler le collège pour être certaine de ne pas être dans la même classe qu’elle.

    Désolée de ce long commentaire… :$. Ton billet m’a rappelé des souvenirs, je suis contente que ça soit derrière moi, parce-que mine de rien, j’ai encore froid dans le dos quand j’y repense.

    J’espère qu’avec le temps, ta confiance en toi va se renforcer. C’est sans doute un peu lié. En tout cas tu peux être fière d’aller mieux, d’avoir surmonté cette épreuve (car c’en est une), d’être ce que tu es tout simplement. <3 J’espère également que ce billet en aidera plus d’un, il faut en parler, briser ce silence une fois pour toutes.

    • Repondre La Mouette

      Pareil, l’une des filles qui m’a le plus harcelé est apparemment tombée bien bas et comme toi, je ne peux pas m’empêcher d’être un minimum satisfaite de voir qu’elle n’a pas réussit. C’est nul de penser ça mais elle l’a cherché et tant mieux pour elle, on ramasse toujours ce qu’on sème.

      Merci beaucoup d’avoir témoigné en tout cas, c’est malheureux vraiment que ça soit répandu.
      De gros bisous <3

  • Repondre rotdenken

    Mon commentaire, partie 2 :

    Dans mon collège et un peu au lycée (surtout en seconde), il y avait souvent deux mondes: celui des gens « cools » et celui des gens « pas cools ». On ne fait pas plus « américain » comme répartition. Moi j’étais souvent copain avec certains « cools ». Mais finalement je m’entendais bien avec tout le monde et je ne me suis jamais senti supérieur à quelqu’un. Je me suis toujours dit que tout le monde était intéressant et n’importe qui pouvait avoir quelque chose à m’apporter. Après que ce soit dans un « clan », comme dans l’autre, il y avait des nazes. Mais dans mes classes, il est arrivé que certains soient le souffre-douleur. Généralement les profs s’en rendaient rapidement compte et la classe se faisait remonter les bretelles. Je pense donc avoir eu beaucoup de chance à ce niveau.

    Concernant le problème en général, je ne sais pas s’il s’agit vraiment d’une injustice, mais je pense avant tout qu’il y a un manque total de compréhension et de considération. Peut-être que certains adultes ont eux-mêmes souffert dans leur enfance et estiment que les brimades et harcèlements sont inévitables et surmontables. Mais je suis tout à fait d’accord avec toi, on a l’impression de se battre contre le vent. Alors qu’au fond il suffirait d’un geste, un oreille attentive, un regard rassurant, autrement dit un rien pour trouver une issue.

    Après quelques clics sur google, j’ai constaté qu’il y a un site « Jeunes Violence Écoute », mis en place par la région Île de France et que le précédent ministre de l’Enseignement voulait s’attelé au problème en… 2011. Il y a des plaquettes etc… Mais je pense que toutes les campagnes du monde ne pourront pas éradiquer le problème. Il faudrait une réelle implication des élèves, des parents et surtout du personnel enseignant.

    Merci encore pour ton témoignage et pour l’article en général, qui est très intéressant. J’espère que ceux qui subissent actuellement un harcèlement, ou toute forme de pression auront l’occasion de le lire pour essayer de trouver une issue.

    Pour la petite histoire, j’ai retrouvé l’un de mes « camarades » du CP quelques années plus tard, en 3e. Malgré sa tête de plus que moi, l’envie de lui donner un violent coup de pied dans le tibia était trop forte en cours d’EPS. Même si elle se mange froid, la vengeance ne sert à rien, mais je ne me suis jamais excusé !

    • Repondre La Mouette

      Heureusement que dans certains lycée les profs s’en rendent compte, mais c’est dommage que ce soit assez peu répandu et que dans tous les autres ils ne préfèrent pas s’en mêler (flemme ou crainte de perdre le pouvoir ?)

      Il me semble avoir vu ce site Jeunes Violence Ecoute, il est un peu tard pour réagir mais il serait bien de continuer, au moins pour en parler même si comme tu le dis, toutes les campagnes du monde ne pourront pas stopper ce problème.

      Merci beaucoup d’avoir lu ce billet et puis, tu as bien fait de lui donner un coup de pied, des fois ça fait du bien quand même ;)

  • Repondre Emma June

    J’ai aussi été victime de ce genre de harcèlement -tête d’intello à lunettes, le basique- (moqueries, insultes et même coup une fois ), j’ai toujours tenu bon en me disant au fond de moi que ça n’était que des crétins mais le collège reste le pire souvenir de ma vie et encore à ce jour quand j’entends des cas de harcèlement scolaire et même de suicides, je n’arrive pas à rester indifférente et je trouve que c’est de pire en pire car les moyens des harceleurs sont de + en + grands!! (internet power).
    Je pense qu’il y a encore pas mal d’adultes qui ne prennent pas la mesure de ces harcèlements et pense que « c’est la vie »…
    J’espère que mon fils passera à côté de ce cauchemar mais je garde l’oeil bien ouvert.

    • Repondre La Mouette

      Avec les réseaux sociaux maintenant c’est pire, déjà quand j’y étais il y avait MSN et je m’en suis bouffé à l’époque par ce biais, mais avec Facebook & Twitter maintenant…
      J’espère aussi pour toi que ton fils n’aura pas à subir tout ça, mais au moins tu peux t’assurer qu’il se sente bien à la maison et c’est déjà beaucoup :)

  • Repondre Les envies de georgette

    Excellent article Florence.
    Moi, c’était tout autrement. J’étais à la maternelle puis au primaire… dés l’âge de 4ans, sans raisons aucunes ou plutôt, parce que les autres filles étaient jalouse de mes longs cheveux blonds elles se vengeaient sur moi ! C’est comme ça que je me retrouvais à devoir avaler des cailloux à la récré, à recevoir des baffes et des coups de pieds, à me faire tirer les cheveux etc.. et aussi à me faire piquer les feutres de couleurs lorsqu’il fallait colorier… Les mecs me protégeaient de temps en temps mais ça les rendaient encore plus jalouse !

    Alors certes ça parrait anodin, mais quand on a 4, 5 ans c’est vraiment tout un début de vie qui bascule. Pareil que toi, tous les matins j’hurlais des douleurs au ventre ou je ne sais où… Mes parents ne se sont jamais douté de rien puisque mon frère faisait pareil mais par flemardise !! ^^
    Au final, au primaire c’était des baffes, des « je te choisis pas » pendant le sport… comme je ne me défendais pas elles ne s’arrêtaient jamais… c’est dingue non ?!

    Au final, quand je suis arrivée au collège, je ne connaissais personne. Mes parents m’avaient mis dans le privée pour que je sois avec un cousin… Seule une des filles qui justement m’embêtait était avec moi. Au début je pensais que je me vengerai et finalement je l’ai simplement ignoré, elle qui voulait faire croire à tout le monde qu’elle était mon amie … ! Le monde à l’envers !
    Je l’ai d’ailleurs revue il n’y a pas longtemps et je lui ai balancé « alors tu continues à faire boufer des cailloux et à donner des baffes? », et elle n’en avait soi disant aucun souvenir !!!

    Pour finir, ça m’a apprit à être très méfiante envers les autres… Je me défend surtout beaucoup plus et au collège et lycée, je n’hésitai pas à envoyer bouler comme il fallait les gens.

    Aujourd’hui, on me reproche d’être toujours sur la défensive et de m’énerver sur les gens trop rapidement… je pense que ça vient de là !

    • Repondre La Mouette

      Ahah, ils ne se rappellent jamais de rien « étrangement », c’est dingue de faire comme si de rien n’était, la moindre des choses c’est de s’excuser !

      Mais oui, ton caractère a sûrement été influencé par tout ça. Pourtant j’ai toujours pensé qu’ignorer était la meilleure des choses à faire mais non, même pas. Le calvaire des choix d’équipe en EPS… c’est terrible, j’espère ne plus jamais avoir à revivre ce genre de situation.

      Merci d’avoir laissé un mot ! :)

  • Repondre queenofpudding

    J’ai aussi vécu ce genre de difficultés, même si pour moi ça restait à petite échelle puisqu’on ne m’a jamais agressée physiquement et que j’ai toujours eu au moins une ou deux copines sur qui compter. Mais je me retrouve assez dans le côté « petite intello maigrichonne »… J’y ai eu droit aussi. Les années de collège restent de loin les pires de ma vie (en primaire et au lycée tout allait très bien). BREF. Je voulais juste dire que, selon moi, si les profs ne réagissent pas toujours face à ce genre de comportements, c’est qu’ils estiment que l’école est « un apprentissage de la vie ». Ces problèmes peuvent se poser dans l’avenir, au travail notamment. Je ne dis pas qu’ils ont raison, surtout lorsqu’il y a violence physique (là, ils devraient systématiquement intervenir). Mais que faire quand un élève est simplement exclu ? Venir lui parler ? Oui mais alors l’élève deviendrait « le chouchou du prof » ce qui serait encore pire. Dans mon cas, je crois que ça m’a endurcie, m’a rendue plus forte, moins sensible. J’ai appris à ne pas suivre le troupeau et à reconnaître les personnes qui en valent la peine. Comme toi, ça m’a aussi rendue méfiante et même un peu parano. Mais je ne serais pas ce que je suis sans ça.

    • Repondre La Mouette

      C’est vrai que ça nous forge le caractère, mais c’est dommage de devoir passer par là et certaines écoles de la vie te détruisent plutôt qu’autre chose. C’est triste parce qu’au final notre caractère est peut être meilleur « grâce » à ça, mais bon… c’est quand même trop à endurer et on ne devrait pas à subir ça.

  • Repondre Ninie Pouce

    J’ai connu les moqueries et les menaces, à moindre échelle que toi, mais plus d’une fois j’ai eu mal au ventre en allant à l’école. Quant au comportement du personnel enseignant, je trouve ça inadmissible, ça mérite un blâme direct !

    • Repondre La Mouette

      Quand le personnel enseignant se bougera vraiment, j’espère être encore là pour le constater !

  • Repondre Anonymous

    Je n’ai jamais fait parti de clans. Je ne dis pas qu’on ne s’est jamais moqué de moi, mais pas au point d’appeler ça du harcèlement. Malgré tout, je me suis trouvée laide pendant des années. Je ne suis pas non plus une personne méchante gratuitement, ni méchante tout court en fait.
    Je suis surveillante, et je peux dire qu’on ne peut pas tout voir. Malgré tout, moi comme mes collègues sommes à l’écoute, accessibles, et on rapporte tout à notre CPE (qui fait vraiment du bon travail). Mais parfois c’est difficile de faire la différence entre des petites querelles et de vrais problèmes. On nous sous estime parfois, mais on est quand même les premiers en ligne et les élèves se confient plus facilement à nous.
    Bonne continuation
    Alizée

    • Repondre La Mouette

      C’est vrai que c’est difficile de réellement se rendre compte de ce qu’il se passe, et c’est pour ça qu’il faut en parler pour au moins réussir à discerner si c’est grave ou non. Mais dans tous les cas, je suis d’accord avec le fait que bien souvent si on tombe sur de bons surveillants il est plus facile de se confier à eux qu’à d’autres personnes :)
      J’espère que tu n’auras jamais à entrer dans une telle situation.
      Bonne continuation à toi aussi.

  • Repondre Foulard Léopard

    A la base je voulais partager mon expérience, mais je n’y arrive pas, ce n’est peut-être pas l’endroit. On peut t’envoyer un petit mail?
    Ton article m’a beaucoup touchée, c’est tellement émouvant, j’en avais le coeur serré. Je n’ai jamais vécu ce que tu as vécu., mais j’ai ressenti un peu ça et surtout j’en ai les effets, le manque de confiance en soi, la difficulté à accorder sa confiance aux autres,etc.
    Alors merci pour cet article qui je l’espère sera lu par des jeunes qui ont ces problèmes et qui pourra les aider et pour avoir eu le courage de l’écrire :).

    • Repondre La Mouette

      Oui bien sûr pour le mail, tu peux m’en envoyer un sur cette adresse : lamooet@yahoo.fr
      Que ce soit plus ou moins vécu, on peut être touché d’une manière ou d’une autre.
      Merci d’avoir lu ce billet ! :)

  • Repondre Anonymous

    Victime de harcèlement à plusieurs moments, j’en ai souvent parlé à mes parents mais ils n’ont jamais rien fait. Ma sœur était dans le même collège que moi ne disait rien non plus. Seule une prof s’est dressée face à ma classe, mais j’ai eue très très peur que ça fasse plus de mal que de bien.
    Bizarrement, le harcèlement que j’ai vécu a eu des pics puis a cessé de lui-même, je n’ai jamais vraiment compris pourquoi.
    Merci pour ton article, bises.

  • Repondre Irene Zlato

    Article très touchant… Quelque soit la forme de la violence (harcelement scolaire, professionnel, enfants battus, femmes battues…), il y a toujours le fameux « On ne savait pas ».
    Ce qui me suggère plusieurs choses:
    – parler de ses souffrance, oui, mais à qui? Surtout si les proches sont impliquées dans la violence subie. Ce n’est déjà pas facile de parler, mais si 1/ on ne sait pas vers qui se tourner 2/ on n’est pas forcément écouté.
    – l’écoute de la souffrance de l’autre ne semble pas « aller de soi ». Parce qu’on ne sait pas quoi faire? parce qu’on ne veut pas y croire?
    – la « délation » est considérée comme quelquechose de négatif. On a peur d’alelr « dénoncer » une situation, du coup… on préfère ne rien voir?

  • Repondre Ness

    Bonjour. Mon oeil a été attiré par le titre de ton article dans la sélection hellocoton d’hier parce que je viens de publier un billet qui traînait dans mes brouillons depuis un petit temps sur le sujet. Un coup de colère à propos d’une certaine frange d’adultes passifs et les stéréotypes qui entourent le harcèlement scolaire. Lire ton expérience m’a permis de remettre en perspective et compléter mon coup de colère (somme toute assez primaire :p). Merci!
    Bises

  • Repondre Nolwen

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  • Repondre Nolwen

    Ce commentaire a été supprimé par l’auteur.

  • Repondre cook-with-love

    Il est profond et touchant cet article.
    Bien sur que tout le monde sait que ca existe et personne ne fait rien.
    Vers chez moi, un élève était sans cesse humilié parce qu’il avait les cheveux roux, il a demandé de changer de collège, les professeurs ont refusé, il s’est suicidé et tout le monde s’en est voulu mais c’était juste trop tard. C’est tellement malheureux…
    Tant mieux si tu as pu sortir de tout ça mais c’est sur que ca doit laisser des cicatrices…
    Bisous

  • Repondre cook-with-love

    J’ai voté pour toi, évidemment :)
    Bisous

  • Repondre Salem

    Bonjour , merci pour ton témoignage et je reprends tes mots, il faut en parler ! Quitte à hurler, pleurer, il faut en parler ! Sinon cela va vous ronger et vous détruire à petit feu . J’ai également vécu un harcèlement , similaire en quelque point au tien ,et cela a laissé des traces . Je suis encore plus timide, j’ai peur du regard des gens , et j’en passe … je reprends confiance en moi grâce à mon mari qui m’aide vraiment beaucoup , mais la guérison est encore longue . Donc s’il vous plait , parlez en ! Allez porter plainte , vous avez le droit maintenant , car maintenant , notre société a compris que cela existait et il se sont bouger , si je puis dire ! Donc , parlez en . Merci encore pour ton article miss ! Biz !

  • Repondre Magloo

    Merci de mettre des mots sur cette souffrance que j’ai également connu il y a bien longtemps ! Je me suis également fermée aux autres et encore aujourd’hui je suis une solitaire doutant de toute marque d’affection ou d’amour, et ce qui m’a le plus marquée dans ton témoignage c’est sur le contact physique que tu acceptes que si il vient de toi ! C’est peut être vite résumer une souffrance mais voilà une marque indélébile de ce qu’on a vécu ! J’ai rencontré recemment une personne (un ami) qui est, lui, très tactile, tout le temps et il m’a ouvert les yeux sur ces petites marques amicales d’affection qui font du bien à ceux à qui ont les donnent ! Donc je trouve aujourd’hui important d’avoir à travers un simple geste une petite preuve d’amour !

    Merci ! Bonne continuation et bonne et longue route ! Amitiés

  • Repondre Illyria

    Je n’ai pas été victime d’harcèlement scolaire, mais pendant deux ans je suis tombée dans une classe (on était 8), où les autres m’ont exclu parce que je n’avais pas la même mentalité qu’elles (pourtant elles avaient 21 ans…), et fréquenter des gens qui se foutent de ta gueule dans ton dos, qui profitent de la moindre occasion pour te critiquer ou autre, même à 23 ans, c’est vraiment pas le plus agréable à supporter…
    Donc j’imagine bien que vivre du vrai harcèlement scolaire, avec une situation comme la tienne, ça a du être vraiment dur… Et c’est vraiment incroyable que les gens rejettent autant la différence, enfin qu’ils fassent plus que rejeter, qu’ils ne peuvent se contenter d’ignorer, mais qu’ils doivent s’acharner sur la personne… Non mais ça leur apporte quoi d’être aussi mauvais et méchant? — »

    Article important, merci pour ce témoignage!

  • Repondre Claire

    Un article très intéressant, le collège a été une sale période pour moi aussi, bien moins que toi mais j’en garde de mauvais souvenirs, d’ailleurs je ne me rappelle pas de tout exactement, je me faisais emmerder par deux mecs quand je suis rentrée en 6° (j’étais haute comme trois pommes, je suis toujours pas bien grande) et eux ils étaient grands, je me rappelle qu’il avait réussi à me faire un bleu sur le bras, je crois que j’en avais parlé à mes parents, on avait été devant la CPE et je me souviens juste que limite elle me traitait de menteuse… Je crois pas qu’ils aient eu quelque chose mais ça s’est arrêté après ça, ils ont peut être eu peur malgré tout. Sinon après j’ai été victimes de pas mal de moqueries parce que j’avais 2-3 pauvres kg de trop, c’est pas grand chose, mais je me sentais mal dans mon corps. Puis on s’est qu’à cette période, c’est pas la joie. J’ai été contente de quitter le collège ! Je ne sais pas si mon manque de confiance en moi vient de ces « petits » incidents mais peut être…

    Je ne comprends pas pourquoi les enfants, les ados (même les adultes mais là c’est pas le sujet) sont si méchants, sans aucune raison, pourquoi lorsqu’on est différent (ou pas d’ailleurs) les gens sont mauvais !

    Je pense que les responsables dans les établissements scolaires (CPE, prof…) ne font pas ce qu’il faut :(

    Merci pour ce témoignage, je pense que c’est important, il faudrait que de nombreuses personnes lisent ton article.

  • Repondre Anonymous

    Bonjour,

    Ton article me parle. Et pour cause, j’ai moi même fait l’expérience du harcèlement scolaire.
    ça a commencé en CM2 quand nous avons emménagé en région parisienne. J’ai eu le malheur d’arriver dans une nouvelle école en milieu d’année, bouboule et avec les cheveux très très très courts. Tous les jours on venait me voir pour me demander si j’étais vraiment une fille… Entre autres choses sympathiques.
    Ça a continué au collège où j’ai servi de souffre-douleur (moral et physique parfois). J’ai finalement fini par me libérer une fois arrivée au lycée. Mais comme jamais totalement car j’aimais bien les cours, les livres… Du coup j’étais hors norme. ;-)

    Pour moi mes parents n’ont jamais su. Je leur en ai parlé il y a quelques mois et ils été ahuris.

    Je pense que dans les collèges et écoles, les adultes sont dépassés et ne savent pas comment réagir. Et puis on nous apprend à être passif pour ne pas être embêter à notre tour. On nous répète depuis tout petit que rapporter c’est moche alors on ferme les yeux sur ce qui se passe.

    Quand je vois les derniers cas médiatisés ça me fait peur. Si même la justice n’aide pas les victimes et, pire!, les traite en coupables… Je pense notamment à Rehtaeh Parsons dont tu parles au tout début début de ton billet. Il me semble que pour elle une enquête à été ouverte sur le travail fait par la police grâce à l’acharnement d’une proche de la famille. Mais c’est toujours pareil, on attend qu’il se passe un drame pour agir.

    Merci pour ton article en tout cas. Il me touche énormément.

    • Repondre La Mouette

      C’est exactement ça, depuis tout petit on nous dit que rapporter c’est être un lâche alors comment peut-on réagir avec ça ancré dans le crâne depuis toujours ?
      C’est révoltant d’attendre qu’il y ait des suicides pour « réagir » (et encore, si ils réagissaient vraiment ça n’existerait plus depuis longtemps, l’espèce humaine est infâme).

      Merci d’avoir lu ce billet et d’avoir apporté ta contribution.

  • Repondre Mati.L Photography

    J’ai aussi vécu ce type de harcèlement, je te laisse deviner pour quelle raison…

    l’être humain, même le plus petit est une pourriture qui ne pense qu’à faire le mal autour de lui. J’en suis encore parfois victime aujourd’hui, et c’est très très lassant, déstabilisant, etc… Je vis avec, mais mal. Les autres prennent ça pour une passade, mais au final on se retrouve toujours coincée à se faire insulter, frapper et autres pour rien.

    On me demande après pourquoi je me méfie de plus en plus des gens, j’pense qu’il n’y a pas à chercher plus loin.

    • Repondre La Mouette

      C’est ridicule… j’espère qu’un jour tout ça changera. Courage en tout cas ! :/

  • Repondre mynameisclote

    Juste « j’étais maigrelette, silencieuse et timide et comble de malchance j’aimais aller en cours et je récoltais de bonnes notes, dommage pour moi », c’est totalement moi. Et c’est cette même raison qui comme toi m’a attiré d’abord les moqueries de quelques camarades, puis d’autre, et en un effet de masse le harcèlement. Alors merci d’avoir partagé ça :)

    • Repondre La Mouette

      Avec « plaisir » :) J’ai aussi beaucoup aimé recevoir autant de témoignages à ce sujet, c’est quelque chose dont on doit parler !

  • Repondre Aurel

    Je me devais de réagir, à la lecture de cette article, je fais parti de ceux que ça révolte, et j’ai été un peu souffre-douleur aussi quand j’étais en seconde (pas très grand, la peau tanné, différent dans les passions : j’aime pas le football, je ne connais aucun grand joueurs de foot, je n’écoute pas du rap ou des trucs commerciaux, j’ai une répartie des fois un peu cinglante, j’aime les jeux vidéos, j’aime jouer à Magic … Bref, une parfaite cible. Nous étions quatre ou cinq comme ça dans ma classe, et les autres prenaient des fois un malin plaisir à se foutre de nous. Mais il n’y a pas eu de problème physique avec le reste de la classe : un jour, l’un d’entre eux a voulu testé voir s’il pouvait nous harceler physiquement aussi, mais étant ceinture noire de judo et petit mais musclé, ça ne m’a pris qu’un tour de bras pour l’envoyer valser (gentillement bien entendu), du coup on ne s’est pas fait harcleé physiquement, on en est resté à des trucs stupides et bas (ma copine de l’époque se faisait insulté de péripatéticienne (mais version vulgaire)… En première et Tle je n’étais pas avec les mêmes mais il y avait un petit groupe qui était tout aussi con que les premiers, fort heureusement ils étaient minoritaires et la classe était plutôt éclaté.

    Maintenant, je voulais donner mon point de vue par rapport à ma future profession dont tu parles dans l’article : je vais passer de l’autre côté du bureau pour devenir prof de maths, collège ou lycée je ne sais pas encore. Je me suis bien entendu intéresser au fait de devoir gérer des situations de harcèlement, de crise dans la classe, car il y a une épreuve au concours qui se nomme « agir en fonctionnaire de l’état » pour laquelle il faut connaître les prérogatives du métier d’enseignant. Et j’ai été assez choqué : un enseignant ne peut agir de lui-même lorsqu’il constate quelque chose, il n’a normalement pas le droit d’intervenir et il doit en référer au chef d’établissement, au CPE et à l’infirmière/psychologue scolaire/assistante sociale en fonction des besoins.

    Personnellement, ce qui me dérange le plus c’est de mettre un peu tout le lycée dans la confession : ce genre de problème devrait rester dans un cercle restreint, enfin, en fonction du vouloir de l’élève. Si celui-ci veut parler au CPE, on parle au CPE, s’il ne veut parler qu’à l’infirmière ou au psychologue scolaire, il le fait. Mais il ne faut pas pour moi que ça se sache dans tout le lycée avant que toute mesure soit prise, car les harceleurs pourraient redoubler de plus belle s’ils apprennent que l’élève a « cafté ».

    Après, certains dans ce beau mécanisme qu’est l’éducation nationale souhaite bloquer ces affaires, les étouffer de manière à ce que l’établissement n’ait pas une mauvaise réputation. Ça me révolte.

    Bref, tout ça pour dire qu’en tant que prof, on est bloqués comme tu le dis : on peut rien faire directement … MAIS ce n’est pas une raison pour nous dédouaner : certains font carrément l’inverse en fermant les yeux, comme ça ils n’ont pas de soucis (avec les élèves qui harcèlent par exemple) et ils rentrent chez eux le soir, tranquillement. On refuse nos responsabilités ; on n’est pas là pour faire régner la loi, mais pourtant on passe beaucoup de temps avec les élèves. Enfin, quoi qu’il se passe, je les prendrai ces responsabilités. Je refuserai cette violence ordinaire.

    • Repondre La Mouette

      Merci d’avoir témoigné, j’espère que tu n’auras jamais à faire à ce type de violence parce que c’est ça le problème majeur dans ce genre de situations : pouvoir y prendre part ou non. Comme dit dans un commentaire plus haut, on est habitué depuis notre enfance à ne pas cafter parce que c’est considéré comme un signe de faiblesse, malheureusement ça pourrait sauver bien des élèves que de se confier un peu à quelqu’un d’autre que ses amis.

      Je crois qu’en tant que prof, la solution la plus simple n’est pas tant de prendre part à une affaire (puisqu’on ne sait jamais quel impact ça pourrait avoir) mais au moins d’en parler en classe pour peut être ouvrir les yeux à au moins 2-3 élèves.

      J’espère que tout ça finira par cesser un jour, si on peut faire chacun quelque chose c’est déjà beaucoup.

  • Repondre Anonymous

    Pffff, c’est déprimant! ma fille a 13 ans, se fait harceler par 3 élèves de sa classe dans le déni le plus total du collège: leur version = elle est trop sensible, elle a l’impression qu’on se moque d’elle,  » tant qu’il n’y a pas de flagrant délit je ne peux rien faire  » ( dixit CPE ), etc.
    tout le monde ferme les yeux, ce qui encourage les harceleuses à s’en donner à coeur joie depuis 2 ans, nos paintes ont toujours été minimisées.
    Beurk, que pouvons-nous faire face à ce mur de silence et de faits qui ne reposent que sur la parole de ma fille contre celles des 3 élèves qui ont su s’attirer la sympathie de l’ensemble de la classe.
    Merci de vos conseils!
    Rita

    • Repondre La Mouette

      Ca ne m’étonne même pas… la seule chose à faire dans ces cas là c’est d’entourer au mieux votre fille pour qu’au moins elle ne se sente pas seule à la maison. Et c’est d’ailleurs toujours comme ça, les personnes qui harcèlent sont celles qui ont le bon rôle, ça me dégoûte.
      Bon courage en tout cas, c’est déjà très bien que vous vous en rendiez compte, j’espère que tout ira mieux pour votre fille très bientôt !

    • Repondre Anonymous

      Epilogue: Un signalement judicaire à l’encontre des élèves et une suite donnée par le procureur qui a demandé qu’elles soient convoquées à la gendarmerie. elles ont quitté le collège , cette rentrée. Ouf! Le déni continue , tant pis! la situation de harcèlement a pourtant été reconnue par la hiérarchie à l’Education Nationale, re-ouf !!! ce qui permet à notre enfant de refaire surface. Elle y a laissé beaucoup de plumes et a malheureusement appris que les adultes peuvent manquer de courage, fermer les yeux et mentir. Elle a aussi appris que le courage, c’est de ne pas baisser l’échine et que la loi protège les victimes. Leçon de vie dont nous nous serions passés ;) Rita

    • Repondre La Mouette

      J’espère en tout cas que tout ceci ne lui laissera pas trop de marques, en tout cas c’est tant mieux qu’elles soient parties !
      Bonne continuation :)

  • Repondre Lisa

    Ton article est très touchant, merci de l’avoir partager ! De plus, tu écris vraiment très bien.

    Moi aussi cible de nombreuses moqueries, parce que j’étais trop maigre, trop blanche, trop tout, ou pas assez…, j’en ai aussi pas mal souffert. Heureusement que c’est bel et bien terminé !

  • Repondre Navie Sky

    Je suis tombée par hasard sur cet article qui a fait remonter en moi de vieux souvenirs. J’ai été moi aussi un « bouc émissaire » au collège car j’étais différente (un tout petit peu ronde mais surtout, l’appareil dentaire de la mort-qui-tue me faisant légèrement zozoter lol). Cette partie là de mon histoire a forgé mon caractère et m’a endurcie.
    Le plus drôle dans tout cela, c’est qu’aujourd’hui, je suis prof et hier, j’ai assisté, avec une de mes classes, à une réunion sur le harcèlement scolaire. Voila une des raisons qui m’ont donner envie de lire ton article. Pourtant, il y a pleins d’autres posts très intéressants ici ! (tu pourras remercier Malli Cat pour la pub qu’elle vient de te faire xD ).
    Bonne continuation ;)

  • Repondre Paxi

    Bonjour… Je suis effaré du nombre de commentaires et de la popularité du site(les commentaires en témoignent je pense). Du coup j’aimerais beaucoup témoigner également dans les commentaires, mais… J’aimerais aussi pouvoir parler avec la plupart d’entre vous ! Les personnes ayant été harcelées faisant souvent preuve d’empathie et de sympathie, j’aimerais vraiment discuter de façon directe avec l’auteure du blog, et les commentateurs. Oui c’est vrai, je peux ici, par le biais des commentaires, mais ce que j’aimerais, c’est des conversations par les réseaux sociaux etc…

    Je n’ai pas encore eu le courage de tout lire ! Je vais le faire, et je vais aussi témoigner. Mais si c’est possible de contacter directement les auteurs des commentaires et l’auteure du blog, dites-moi comment faire s’il vous plaît, merci ! :)

    • Repondre La Mouette

      Bonjour !
      C’est en effet malheureux de voir autant de témoignages, j’ai une adresse mail où je suis facilement joignable pour pouvoir en parler un peu plus : lamooet@yahoo.fr

  • Repondre Paxi

    De mes 5 ans et jusqu’à mes 19 ans, on s’est toujours moqué de moi, on m’a toujours rabaissé, famille et élèves inclus.

    A 12 ans et vers mes 13 ans, j’ai fait la grosse erreur de vouloir changer de collège. J’avais construit un groupe, on s’entendait tous bien. A partir de là, les moqueries qui m’importaient peu, sont devenues quasi-permanentes. J’ai décroché scolairement en 5ème, et je n’ai jamais raccroché depuis, mais j’ai continué, jusqu’en terminale.

    Aussi, dans le second collège où j’ai été, les moqueries brimades coups ne cessaient pas. Je me souviens de « T’es moche », de « Tu pues », de « Casse-toi », « C’est pas ma faute si t’es moche! », des coups en cours de sport, des « pincements » aux tétons avec « ça t’étonne ». Pourtant, les souvenirs restent flous.

    Quand j’en ai parlé à ma mère, elle n’a rien trouvé de mieux à me dire que c’était de ma faute si je subissais ça. A mon redoublement de 4ème, je me souviens avoir beaucoup plus. En plus, c’est ma mère qui a décidé ça, elle avait le choix, savait ce que je vivais !

    J’ai ensuite redoublé ma 3ème, et vers la fin de mes 16 ans, je voulais mettre fin à mes jours, mais je pensais que prendre un flingue ou sauter d’un immeuble, était un passage obligé pour arriver à mes fins, et je n’en avais pas le « courage ». Alors, je me suis dit qu’il fallait que j’attende de voir ce que la vie me réserve. Et, 1 mois après les vacances d’été, en octobre 2009, j’ai rencontré une fille dont j’étais tombé amoureux. Ce n’était pas réciproque.

    La Mouette, je suis tout à fait d’accord quand tu dis que faire souffrir quand on a souffert est inexcusable. Mais, là…A force de solitude, de moqueries, de brimades, de coups, de souffrance, d’être passé d’un état de déprime/dépression(de mes 13 à mes 17 ans, j’estime avoir été en dépression), à un état euphorique, j’ai complètement disjoncté.

    Cette fille, j’ai lourdement insisté pour sortir avec elle, j’ai enchaîné les allusions « hot », puis j’ai tenté de l’embrasser plusieurs fois par jour pendant plusieurs mois, après quoi je l’ai harcelé(e). Je ne l’ai ni insultée, ni brimée, ni autre.

  • Repondre Paxi

    De mes 5 ans et jusqu’à mes 19 ans, on s’est toujours moqué de moi, on m’a toujours rabaissé, famille et élèves inclus.

    A 12 ans et vers mes 13 ans, j’ai fait la grosse erreur de vouloir changer de collège. J’avais construit un groupe, on s’entendait tous bien. A partir de là, les moqueries qui m’importaient peu, sont devenues quasi-permanentes. J’ai décroché scolairement en 5ème, et je n’ai jamais raccroché depuis, mais j’ai continué, jusqu’en terminale.

    Aussi, dans le second collège où j’ai été, les moqueries brimades coups ne cessaient pas. Je me souviens de « T’es moche », de « Tu pues », de « Casse-toi », « C’est pas ma faute si t’es moche! », des coups en cours de sport, des « pincements » aux tétons avec « ça t’étonne ». Pourtant, les souvenirs restent flous.

    Quand j’en ai parlé à ma mère, elle n’a rien trouvé de mieux à me dire que c’était de ma faute si je subissais ça. A mon redoublement de 4ème, je me souviens avoir beaucoup plus. En plus, c’est ma mère qui a décidé ça, elle avait le choix, savait ce que je vivais !

    J’ai ensuite redoublé ma 3ème, et vers la fin de mes 16 ans, je voulais mettre fin à mes jours, mais je pensais que prendre un flingue ou sauter d’un immeuble, était un passage obligé pour arriver à mes fins, et je n’en avais pas le « courage ». Alors, je me suis dit qu’il fallait que j’attende de voir ce que la vie me réserve. Et, 1 mois après les vacances d’été, en octobre 2009, j’ai rencontré une fille dont j’étais tombé amoureux. Ce n’était pas réciproque.

  • Repondre Paxi

    La Mouette, je suis tout à fait d’accord quand tu dis que faire souffrir quand on a souffert est inexcusable. Mais, là…A force de solitude, de moqueries, de brimades, de coups, de souffrance, d’être passé d’un état de déprime/dépression(de mes 13 à mes 17 ans, j’estime avoir été en dépression), à un état euphorique, j’ai complètement disjoncté.

    Cette fille, j’ai lourdement insisté pour sortir avec elle, j’ai enchaîné les allusions « hot », puis j’ai tenté de l’embrasser plusieurs fois par jour pendant plusieurs mois, après quoi je l’ai harcelé(e). Je ne l’ai ni insultée, ni brimée, ni autre.

    Je regrette sincèrement, il m’est arrivé de la menacer de lui mettre à dos sa famille en divulguant un secret, mais 4 ans après ce passage, je m’en veux terriblement. Je détruirais mon moi de 17 ans si je le recroisais. Après cette fausse menace exprimée sous le coup de la colère par un gamin de 17 piges, je lui ai envoyé quelque chose comme 300 mails en 3 semaines.

    Des mails d’excuses. Qui lui demandaient pardon. Je voulais également à tout prix récupérer son amitié et je lui faisais comprendre. J’ai vraiment honte, de raconter tout ça. Je comprends aujourd’hui et depuis pas mal de temps que j’ai été plus que stupide.

  • Repondre Paxi

    Et puis ensuite, je suis allé chez un membre de sa famille, qui m’a fait comprendre que je la harcelais, et qui m’a demandé pourquoi. Je crois que c’est cette question qui m’a fait tilt. C’est comme ça que plusieurs mois plus tard, j’ai compris mes actes, ce que j’avais fait. En attendant, je n’étais pas censé l’approcher à nouveau, et pourtant, je ne pouvais m’empêcher d’aller lui demander à nouveau son amitié. Mais c’était trop tard !

    Et un soir, alors que j’étais censé garder mon petit frère(6/7 ans à l’époque), et sachant pertinemment que l’alcool ne me rend jamais dangereux(mais plutôt souriant/endormi, c’est selon), je me suis enfilé la moitié d’une bouteille de Ricard.
    Puis, j’ai fixé la date de ma mort. Glauque. Deux jours plus tard, je reviens voir cette fille, de très bonne humeur, elle accepte que l’on reprenne notre amitié.

    Cette fois, j’ai tout fait pour la respecter. Elle m’offrait affection et compagnie, je lui offrais juste de la compagnie…et mon respect aussi, cette fois. Elle a pris le risque de se mettre à dos tout un groupe de filles avec qui elle ne s’entendait pas, elle a aussi pris le risque de parler à quelqu’un qu’elle détestait… Pour avoir juste un peu de compagnie. Avec le recul, je me rends compte qu’elle devait être très malheureuse.

    Bien plus que moi. Et je regrette d’avoir été incapable de la soutenir moralement. Par la suite, elle m’a de nouveau abandonné. Je dis ça comme si c’était sa faute, mais non, je suis le seul responsable de mes actes.

    Elle m’a offert de l’affection alors même qu’elle me détestait, elle m’a pardonné alors que ce qu’elle a vécu n’a vraiment pas été facile. C’est la seule personne qui m’avait accepté, et de fait, je crois que je m’y suis accroché. De toutes mes forces.

    Après son second « abandon », donc, j’ai tout fait pour la laisser tranquille. Je me suis mis au café, au sport, à la rédaction web, etc… Grâce à elle, j’ai aussi découvert un courant musical(reggae), et je suis persuadé que ça m’a énormément aidé à la laisser tranquille. C’est ce qu’elle m’a souvent demandé. Alors je faisais de mon mieux. Et même si elle ne nous considérait plus comme amis, (d’ailleurs il nous est arrivé de discuter de façon très sympathique, mais elle refusait totalement mon amitié), nous pouvions avoir de bonnes discussions(ah je me répète, désolé).

  • Repondre Paxi

    Encore aujourd’hui, son absence me rend malheureux. Mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Et puis, malgré tout et sans vraiment me chercher d’excuses, même si je sais très bien que j’ai ma responsabilité individuelle là-dedans, je suis persuadé que le harcèlement scolaire vécu au collège a joué un rôle dominant dans mon comportement par rapport à elle.

    A cause(ou plutôt grâce!) de cette fille, j’ai arrêté l’école. Je crois vraiment en avoir été dépendant affectif aussi. Je lui attribuais quatre rôles(amie/mère/soeur/petite amie)…Ca doit faire beaucoup de pression je sais… En 9 ans finalement, je n’ai connu, d’un côté ou de l’autre, que le harcèlement.

  • Repondre Paxi

    Et puis l’ambiance scolaire me dégoûtait. Puisque je n’allais plus avoir aucune activité scolaire, et que je ne voulais pas passer mon temps, à « l’embêter » à nouveau, il fallait que je change tout. J’ai donc changé de mode de vie, de région, de département…J’ai la chance d’avoir un appartement, une voiture, et d’avoir pu intégrer une formation ces trois derniers mois, qui m’ont permis d’avancer personnellement et professionnellement.

    Grâce à cette formation et aussi grâce à une amie rencontrée à la TV, j’ai pu fonder une association de lutte contre le harcèlement. Parce que si cette fille a souffert à cause de moi, j’ai également souffert de tout ça. On dirait que je n’ai pris aucun recul avec ça quand je l’écris, mais c’est juste que j’utilise une émotion passée(grande tristesse), en moteur pour mon présent ^^ Et puis, il ne faut jamais oublier ce qui s’est passé.

    Est-ce que je raconte la vérité ? Un jour, j’ai pris l’initiative de lui raconter notre histoire, est-ce que ma version était « bonne », elle m’a répondu oui. Et mentir ne m’apporterait rien. J’ai mal rien qu’en repensant, qu’en réécrivant tout ça…

    Je l’avoue, avec son autorisation cependant, il m’arrive encore de repasser dans des endroits où elle peut potentiellement se situer, je ne la croise jamais. Je sais pas trop pourquoi je fais ça…Pour savoir un peu l’environnement dans lequel elle vivait, pour ressentir, quelque part, sa présence…

    Ne croyez pas que je prenais du plaisir à la faire souffrir en la harcelant d’emails, je voulais simplement récupérer son amitié, et, elle m’a avoué « pété un câble » pour 3 semaines. Ce n’est pas comparable, mais 3 ans de moqueries, c’est pas mal non plus…

    Bien sûr, je ne recommencerais jamais de telles choses, pour en arriver à témoigner et à regretter, j’ai dû faire beaucoup d’introspection…J’avais tenté de voir plusieurs psys, ça ne m’a pas tellement aidé. Un peu, une fois. Une phrase m’a fait comprendre certaines choses. Une phrase sur la totalité des séances effectuées. Finalement, je trouve m’en être mieux sorti seul!

    Quant à ma famille, elle veut toujours me « contrôler », et ça m’énerve profondément. Je viens de faire un CDD de 3 mois et il faut déjà que je retrouve du boulot, seulement je ne considère pas ça comme le but absolu dans la vie, et je tiens à avoir de véritables vacances(et je parle pas des misérables 2 semaines offertes aux écoliers) Rien à voir…ou peut-être, si je sais pas.

    Dans ma lutte contre le harcèlement à l’école, j’ai plusieurs buts :

    -Eviter que ce genre de choses se reproduise.
    -Rencontrer de nouvelles personnes avec qui je m’entendrais bien(et très bien même si possible! :) )

    Chaque fois que je raconte tout ça, je ressens de l’immaturité dans mes propos, mais je fournis l’histoire tel quel, je ne vais pas l’embellir. Je vous ai « servi » les principales choses, j’avais écrit le récit en entier pour me libérer en quelque sorte, ça faisait sept pages Word !

    Quant à mon profil, je suis un garçon calme, sensible, timide..et gentil ! Je ne dis absolument pas ça pour me vanter, je suis ainsi, j’ai beaucoup de défauts aussi( un peu paresseux, bordélique, imprudent…). C’est pour dire à quel point je regrette d’avoir agi ainsi.

    Cette fille m’a remercié(WTF???) pour l’avoir fait mûrir. Et, à ma demande(répétée, j’avoue), elle m’a pardonné !

  • Repondre Paxi

    J’ai perdu l’amitié qui était la plus chère à mes yeux. Au début je n’y tenais pas, mais ensuite si. Malgré mes amitiés récemment formées, je crois que plus jamais je n’aurais de complicité aussi…complices. Je n’avais pas peur de lui parler, j’avais toujours quelque chose à lui dire. Et si j’avais été respectueux tout le long, peut-être que notre « amitié » aurait continué…:/

    Mais moi, jamais je n’oublierais, jamais je ne me pardonnerais. Si je culpabilise ? Je l’ai fait longtemps, ça me détruirait, et ça ne servirait à rien. Mais je me pardonnerais jamais quand même, je peux pas… J’ai été trop bête!

    En revanche, je tiens à aider tous ceux qui sont harcelés, d’une manière ou d’une autre, dans leur établissement ! Soutien, écoute, conseil, et actions concrètes s’il le faut !

    A propos, si vous êtes harcelé, n’hésitez pas à me contacter avec mon e-mail : associationLCH@hotmail.fr

    Merci pour ton mail La Mouette, je vais t’écrire :) Mais avec mon mail perso par contre si ça te dérange pas^^ Et puis j’aimerais bien avoir ton avis sur tout ça si possible, en commentaires !

    Un message aux jeunes(amoureux)?

    Gardez les pieds sur terre !
    Merci pour vos réponses…Bonne journée :)

  • Repondre Paxi

    A mon redoublement de quatrième, je me souviens avoir beaucoup pleuré(et pas « plus »).

  • Repondre fanny bree

    bonjour

    cela fait maintenant la 2eme fois que je me fait harceler (en moins de 6 ans ) la première fois , c’étais en primaire , en CM1 . et cela pendant 2 ans . j’en avais tellement marre que j’ai fait une tentative de suicide .. cela s’est arrêté pendant 2ans car j’étais rentrée au collège et tout se passait bien . Il y a 1 mois et demis environ , j’ai changé de collège car j’ai déménagé et 2 semaines après la rentrée , tout à commencé : les rumeurs , les insultes , ils me menacent , … j’en ai tellement marre ! je repense au suicide sans cesse …. et je me mu***** des fois ….. j’en ai vraiment marre ! j’en ai parlé mais personne ne veut m’aider …. que pourrais-je faire pour m’en sortir ??

    • Repondre La Mouette

      Bonjour Fanny,
      Je suis vraiment désolée d’apprendre ça… Je te conseille vraiment d’en parler à tes parents ou à des personnes proches, de si possible aller voir les CPE de ton collège ou bien si comme tu le dis personne ne semble te croire ou t’écouter, appelle le numéro suivant : 3020. Le précédent gouvernement a mis en place ce numéro pour aider les personnes victimes de harcèlement, tout est expliqué sur ce lien : http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/que-faire/je-suis-victime Des personnes compétentes répondent aux personnes qui appellent ce numéro et sont là pour t’aider et te guider au mieux.
      En tout cas, ne laisse pas couler ce qu’il t’arrive, tu peux vraiment t’en sortir crois moi, tu n’as pas à continuer d’être harcelée ainsi. Il existe plein d’organismes qui sont là pour toi. Bon courage à toi et n’hésite pas à me tenir au courant !

  • Repondre Titoubreizh

    Marre de la fermer, et de ne pas être assez écouté par mon collège, voilà mon témoignage :

    Je suis aujourd’hui en 4ème, et j’ai été victime de harcèlement pendant plusieurs années. Des insultes, des coups, des moqueries, j’étais rabaissé en permanence… Mon meilleur pote aussi en était victime. L’année dernière, il a brisé le silence en en parlant auprès de la CPE du collège. J’ai moi aussi témoigné, mais elle ne nous croyait pas, et elle disait que ce n’était pas du harcèlement. Toute l’année, la CPE était à la limite du harcèlement avec mon meilleur pote, pour je ne sais quelle raison. Durant l’année, mon meilleur pote a dit qu’il voulait se suicider (il ne l’a pas fait, en grande partie grâce à moi et à un youtubeur). Ce qui me dérange, c’est que notre harceleur n’a pas été puni pour ce qu’il a fait. Aujourd’hui, je chercher des occasions de témoigner, pour alerter les autres, et pour que peut-être, justice soit enfin faite (j’ai d’ailleurs été interviewé à ce sujet par France Bleu Loire Océan).

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