Harcèlement de rue – nos mots pour se défendre


Je crois qu’on n’est jamais préparé à se faire agresser (et on ne devrait jamais l’être) que ce soit verbalement ou physiquement, mais parfois le moral en prend un coup plus violemment que d’autres fois. Mercredi dernier je n’y étais pas préparée ou en tout cas « je ne m’y attendais pas » : j’étais un peu fatiguée, légèrement agacée par un rendez-vous qui venait de se terminer et avais de la paperasse à régler avant de pouvoir rentrer au chaud chez moi. Une journée type qui définitivement n’était pas la journée où j’étais la plus à même de laisser les évènements couler autour de moi sans que j’y prête attention. Et puis ils étaient 3 derrière moi, à me considérer comme un bout de chair et non comme une personne, à considérer que je ne méritais ni leur respect ni leur considération parce que mes jambes étaient découvertes et que j’étais une fille. Parce que rien du tout en fait. Tout simplement parce qu’ils étaient des hommes et qu’ils faisaient parti de ceux pour qui qu’aujourd’hui encore, être un homme semble leur accorder le droit d’être supérieur. L’agacement d’avant encore présent, choquée, j’ai voulu réagir, pour ne pas me laisser faire et faire comme si ils avaient gagné ce droit d’être supérieur. Quelques rires gras plus tard et un trottoir opposé rejoint, comme si la distance de la route avait créé un barrage entre eux et moi et allait m’empêcher de les entendre et eux les autoriser à continuer « mais je vous entends encore vous savez ! », des rires misérables encore et moi, tremblante de colère et les larmes aux yeux, m’enfuyant vers le magasin le plus proche et refusant un appel de mon amoureux car prête à fondre en larmes au moindre mot prononcé. J’avais eu le simple tort d’être une fille et de porter une jupe et ce tort là ne devrait même pas exister, car la rue, les routes, la ville et le monde appartiennent à tout le monde et qu’aujourd’hui en 2015, on ne devrait plus craindre d’être agressé pour ce que l’on est, que l’on soit femme, homme, gay, lesbienne, bi, trans ou bien d’une nationalité différente de celle du pays où l’on a les pieds.

Et vous ?

Le matin même, je lisais cet article de Louise, Sophie et Elosterv, amusant non ?

23 commentaires sur “Harcèlement de rue – nos mots pour se défendre

  • Repondre Ingrid

    Il a fallu que des voix s’élèvent pour que je découvre ce harcèlement de rue. Car n’habitant que toute petite ville (ou grand village, c’est selon), il n’y a pas ce genre de harcèlement par ici. Ou peut-être parce que je ne suis pas appétissante, je suis une épargnée :p

    J’ai beau avoir vécu un an à Paris et pris les transports en commun au quotidien, je n’ai jamais été confrontée à de telles paroles. Ni même des gestes/regards déplacés. C’était en 2001. Peut-être que ça n’existait pas encore ? Ou alors très peu. Ou bien on n’osait pas en parler…

    Il y a quelques années, lorsque j’étais moins grosse et donc, plus jolie, plus apprêtée, quand je sortais mon chien, j’ai eu droit à quelques sifflets de mecs (lâches puisqu’en voiture). Mais ça n’a jamais été plus loin… Et pourtant, rien que ça, ça m’a mis mal à l’aise. Et j’étais en pantalon (pas taille basse). J’avais un haut d’été (sans ventre ni poitrine apparents). Et ça n’a pas empêché ces sifflements… Je me suis remise en question. Et c’est bien grave de m’être sentie coupable/responsable. Comme si je l’avais cherché…

    Du coup, j’ai mal au coeur pour ces femmes qui ne sont pas épargnées par cet harcèlement de rue. Je me mets à leur place et malheureusement, je dois bien l’avouer que je suis contente de ne pas vivre dans une grande ville (entre autre) pour ça.

  • Repondre Lisa - iamladyrider

    Ce n’est jamais facile quand on vit ce genre de choses, courage, et serrons-nous les coudes…

  • Repondre Sur un petit nuage

    Bonjour.
    Des fois, je trouve qu’on devrait avoir le droit de leur balancer un spray au poivre … Rien que pour leurs paroles, pour leur apprendre qu’on n’est pas que des jambes prêtes à être ouvertes :'(.
    J’ai décidé que l’an prochain, je prendrais de cours de self défense, ou autre, pour apprendre à me défendre, à me protéger (je n’ai pas les moyens cette année :s).

    Une amie a failli se faire agresser et peut-être même violer si une petite mamie héroïque n’était pas intervenue pour l’aider à échapper à son agresseur.
    Mon copain n’a pas compris pourquoi notre amie n’a pas appelé à l’aide, qu’elle n’a pas tapé … Mais des fois on est paralysé par la peur, et ça peut être notre faiblesse :s.
    Elle a mis des mois avant de reprendre confiance en elle, et de réussir à prendre le RER. J’ai même du l’accompagnée sur Paris un jour, pour qu’elle ne soit pas toute seule dans le RER A. Je ne voulais pas qu’elle panique.

    Ces mecs là, il faudrait leur donner un coup de tazer bien placé ou carrément les stériliser ! Après tout, ils se comportent comme des animaux, ne faudrait-il pas les traiter comme tel ? :s
    C’est vraiment désolant de devoir penser comme ça, pour espérer un peu de sécurité :s.

    J’espère que tu vas mieux aujourd’hui et que poster ta mésaventure t’aura fait du bien. Et que tu auras bien de commentaires positifs pour te redonner de la force ;).

    Bonne journée <3

  • Repondre Tanguy Nicolas

    Malheureusement ce genre de situation se multiplie et tu n’es pas la première fille dont qui parle de ça à Rennes… C’est triste !
    Mais c’est déjà super d’en parler en tout cas. Ton illustration est très réussi au passage. :)

  • Repondre Christophe

    Je suis un homme, père de deux enfants, dont une petite fille qui va bientôt aller à l’école.

    J’ai envie de croire que lorsqu’elle sera grande, les hommes seront moins misogynes. J’ai envie de croire qu’elle sera considérée à l’égale d’un homme, que ce soit professionnellement ou personnellement. Mais, pour ça, c’est dès aujourd’hui que j’essaie à mon humble niveau de contribuer à faire évoluer les mentalités, quitte à passer pour un gros lourds. Comment ? Simplement, lorsque je vois des hommes agirent comme l’on fait ces trois personnes avec vous, j’interviens. Je leur explique pourquoi leur comportement est déplacé et symptomatique d’un manque de confiance personnel en eux. Faut pas se leurrer, un mec bien dans ses baskets n’ira jamais faire chier une fille comme ça dans la rue. J’intervenais déjà avant que ma petite princesse ne vienne au monde. J’interviens dorénavant constamment en essayant d’être le plus pédagogique possible. Le plus ironique dans cette histoire, c’est qu’un jour, une de ces trois personnes deviendra peut être papa d’une petite fille et devra la réconforter lorsque celle-ci se fera embêter dans la rue par d’autres misogynes.

    Courage en tout cas !

    • Repondre Pauline

      Merci a vous Monsieur. Parce que c’est la la clef du problème, le nerf de la guerre…etc Si certains hommes ne font pas ce pas vers le respect c’est qu’il leur manque parfois un petit coup de pouce un exemple (un bon coup de pied au c** aussi ^^). Les mentalités doivent être changées en profondeur alors merci. Merci, simplement.

      (Pour ceux que ça intéresse et qui ne le connaissent pas déjà je vous invite a regarder le discours d’Emma Watson pour la campagne HE for SHE qui explique l’importance du rôle des hommes dans l’égalité la véritable égalité : https://www.youtube.com/watch?v=Fmi8kr-YGLg )

  • Repondre Chapsyk

    J’ai eu également ce sentiment là cette semaine. Derrière chez moi il y a un chantier et systématiquement quand je passe devant j’ai droit à des sifflets, des remarques, etc.

    En début de semaine j’y suis passée 4 fois la même journée et bien j’y ai eu droit les 4 fois ! Dont une fois avec mon chat dans sa boîte pour aller chez le véto où j’ai entendu « Et ben moi j’aimerais bien être à la place du chat hein ! Bwahahahaha ! » Euh quoi ? >.<
    La dernière fois j'ai relevé la tête, ils étaient 3 à accoudés au balcon à me regarder passer et à appeler leur pote "Hey Michel viens voir ce qui est en train de passer là !" Le pire c'est que comme ils doivent faire ça toute la journée, ils n'ont même pas percuté que j'avais droit à ça pour la 4e fois de la journée…

    J'étais écoeurée… Alors oui des fois je réponds mais là j'avais juste envie de pleurer. Et puis à quoi bon ? Répondre et entendre leurs rires gras encore plus longtemps ? Je me suis demandée quoi faire en rentrant chez moi mais j'ai l'impression il n'y a rien à faire. Ils se comporteront comme ça avec chaque fille qui passe puis recommenceront ailleurs.

    En tout cas je remercie Christophe, l'auteur du commentaire au-dessus, cela fait plaisir de voir que certains essaient de faire bouger les choses :)

  • Repondre BeauteBordelaise

    bon courage à toi en espérant que ce sera la dernière fois que tu subiras ça

  • Repondre Cocon de Douceur

    Bonjour Florence!
    Te suivant sur Twitter, j’étais tombé sur ton tweet à ce propos.
    C’est également via Twitter que je suis tombé ce jour sur ton article.
    Je te présente d’avance mes excuses si ce commentaire est long car je ressens le besoin de m’exprimer.

    J’ai moi même fait l’expérience de ce que nous nommons harcèlement de rue quelques jours avant toi, tandis que j’étais accompagnée de mon père. J’ajoute que j’étais en pantalon. La tenue n’est qu’un prétexte. Nous sommes au 21ème siècle, nous avons des droits, comme celui de nous habiller comme nous le désirons. Nous n’avons pas à nous justifier ou indiquer comment nous étions habillées lorsque nous avons fait les frais d’harcèlement de rue. Tout comme le féministe, le harcèlement de rue ne devrait pas exister!
    Je pense que nous pouvons trouver quelqu’un d’attirant, peu importe notre sexe ou notre genre et sans forcément avoir quelques arrières pensées. Nous pouvons soit le garder pour nous soit aller vers la personne, et le lui dire, de manière courtoise et polie. Le harcèlement de rue est un acte de « force », d’un individu persuadé de sa supériorité faisant acte de dévalorisation / rabaissement sur une personne dite du sexe faible. Cela n’a (absolument) rien de valorisant pour qui en est victime.

    J’invite à tous à lire les illustrations du projet crocodile si vous ne connaissez pas, ainsi que d’ajouter le numéro de la police sur votre téléphone portable (17).
    Ton article, et ton illustration (superbement faite!) sont vraiment bien effectués! Je tiens le même avis que toi.
    Je suis navrée… Je te souhaite bon courage, tu as mon soutient.

    Ps: Je tiens à remercier Christophe. Si plus de personnes, y compris des hommes, agissent, le harcèlement de rue reculera. Je ne suis pas mère, en revanche, je partage les mêmes craintes que vous si un jour j’ai une fille. Je me suis également promis que si je suis témoin de tels actes, de ne pas êtres passive. Car ne rien dire et ne rien faire, ne fait qu’encourager, d’une certaine manière, le harcèlement. Il est urgent d’intervenir! Merci encore Christophe, et bonne continuation à vous et votre famille.

  • Repondre Cocon de Douceur

    Oups, navrée pour les nombreuses fautes…

  • Repondre Sandy

    Hello,

    J’étais moi aussi tombée sur ton tweet et ça m’avait touché, et ton article me touche là encore. J’ai longtemps eu droit à des situations pas très agréables dans la rue comme des sifflements ou des remarques pas très sympas… J’ai toujours ignoré. Quand un mec m’abordait directement c’était dur aussi, heureusement aucun ne m’a manqué de respect en face à face comme ça, parce que je refusais de donner mon numéro ou mon Facebook, car ça m’aurait mis très mal, mais même s’ils restaient polis ils étaient TRES insistant, genre tu dis non mais ils te demandent encore pendant 10 min et c’est très lourd, surtout pour moi qui suis trop gentille pour oser envoyer bouler. C’est à la limite de l’irrespect, en fait, parce qu’ils comprennent pas que c’est non et qu’ils doivent juste partir, me laisser.
    Et le pire c’est quand tu dis que t’as un copain et que ça les arrête pas ! L’autre fois la seule chose qui a calmé un mec, c’est quand je lui ai montré ma bague fiançailles (qui est en fait celle de mes parents que ma mère m’a donné), là il a compris que c’était vraiment sérieux.

    Bref, je ne sais pas trop ce qu’il faut faire dans ces situations, mais il y a un groupe Facebook qui aide à répondre à ce genre d’attaque, mais tu le connais peut-être déjà ! C’est « Répondons ! » (https://www.facebook.com/groups/1518754401703050/?ref=br_rs)

    J’espère que tu ne croiseras plus ces abrutis. Tes dessins et ton article sont géniaux en tout cas
    Bisous

  • Repondre Le Bloc-Notes de Carmen

    Ton article me touche beaucoup. On va espérer qu’il n’y ai pas de prochaine fois.. Encore une fois..
    Heureusement qu’il y a des personnes comme Christophe. Moi je suis souvent dans le même état que toi, à deux doigts de craquer de rage, mais aussi de culpabilité de ne pas avoir eu le courage de leur faire face. Plein de bisous à toi ;)

  • Repondre Poppykoq

    Lire ton article me fait du bien mais en même temps, cela me révolte davantage. C’est inadmissible qu’on ait à vivre ce genre de situation au quotidien nous les femmes. Et à chaque fois que ça arrive, je me dis »comment un mec peut croire que me dire cela est tout à fait normal ou que même me sortir un discours pareil va me donner envie d’aller vers lui? ». Mine de rien, je porte beaucoup moins de jupes à cause de ça et c’est chiant :( A quelle heure on va arrêter de culpabiliser d’être une femme à cause de ce type d’individus ? En tout cas, bon courage à vous toutes les filles !

  • Repondre Louise la cerise

    Merci pour le partage de notre article, ça veut dire beaucoup pour moi, Sophie et Elodie, ça veut dire qu’on nous comprends et que les mots qu’on a écrit, les dessins qu’on a fait, ça ne résonne pas que dans nos têtes à nous.
    Courage pour ce que t’as vécu, malheureusement, le seul truc dont on est sûr c’est qu’il y aura d’autres fois, et avec d’autres mecs, mais si on hausse le ton, si on en parle, à ce moment là il y aura peut-être aussi d’autres personnes de ton côté, qui est le bon, car ce genre de personne, on ne leurs doit RIEN.

    Belle journée à toi !!

    • Repondre La Mouette

      Avec plaisir ! À force de mots, de dessins et de revendications, peut être qu’un jour ça ne sera plus qu’un très mauvais souvenir ?

  • Repondre Amy | Foodetcaetera

    Comme tu le dis, ça ne devrais pas exister, pas en 2015. La semaine dernière, j’ai mis une robe, j’ai descendu 20 blocs, je me suis faite accosté/siffler 3 fois. En rejoignant mon amie je lui ai dit ‘c’est aberrant, en plus je suis même pas habillée si court’. Et la ça m’a frappé : je devrait pourvoir me balader en sous-vêtements sans être obligée d’attirer les regards lubriques et autres commentaires déplacés! À quel moment ont-ils perdu de vue la limite entre ‘normal’ et ‘complètement déplacé’???

    Amy

  • Repondre Elise

    Ton article est très réussi. J’ai aussi vécu ça aussi il y a quelques jours, et avec également le sentiment que tous les mots qui peuvent sortir de ta bouche sont vraiment inutiles. Et tu sais quoi ? J’étais en jeans, avec des bottines (plates) et un long manteau noir (large)… ! Un mec qui a un problème psychologique (parce que oui pour faire ça il faut clairement en avoir un), aura toujours un problème psychologique peu importe la tenue que tu portes, puisqu’il ne te voit pas comme une personne mais comme un bout de viande comme tu le dis si bien. Ce qui m’a le plus énervé justement c’est ce sentiment de ne rien pouvoir faire pour qu’il soit « puni », alors que 2 seconde plus tard il embêtait déjà une autre fille, donc je suppose que la liste de celles qu’il a pu agresser est très longue ! Alors tu me consoles un peu avec ton article qui dénonce tout ça :)

  • Repondre CyberMiette

    Il n’y a rien à rajouter. Tu as tout dit. C’est triste et désolant, mais c’est la vérité…
    Je n’en peux plus d’être traitée de la sorte. Mais ça changera forcement un jour. Je l’espère.
    Ça me fout la gerbe. P*tain. Enfin, tu sais ce que j’en pense… :/ ♥

    Lire ton article me refait penser à toutes les fois où ça m’est arrivé. Répondre ? Ignorer ? Fuir et leur donner raison ? Rester mais se faire agresser ?
    Pleure, en tout cas… De rage et de tristesse.

    Des gros bisous. Des gros câlins. ♥
    xxx

  • Repondre Yvette Suzanne

    Coucou! J’ai pu enfin prendre du temps pour lire cet article que j’attendais tant ! Ton article est touchant et tellement cruel de vérité :/ j’ai deja vécu ca a Rennes et c’est vrai qu’inconsciemment, je crois que je ne m’autorisais plus les robes/jupes/talons en soirée a cause de ca …
    Par contre, pour finir sur une touche plus gaie, je trouve ton dessin très beau! Je trouve que tu as vraiment une « pate »
    Au plaisir
    Bisous

    • Repondre La Mouette

      C’est malheureux de s’interdire des choses alors qu’on ne devrait pas : on s’habille comme on veut, que ce soit « trop court » ou « trop long », notre corps nous appartient. Merci en tout cas ! :))

  • Repondre Mathilde

    Les larmes aux yeux en terminant ton article parce qu’il fait raisonner beaucoup de chose.. et c’est dur et énervant. De se sentir pire qu’une merde, et de s’agacer contre soi meme parce que la première réaction et le premier ressentiment ça a été la honte et la culpabilité. Alors que c’est eux qui devrait se sentir coupable. Courage et merci pour cet article <3

    • Repondre La Mouette

      Je suis désolée de voir qu’autant de personnes se reconnaissent dans ce dessin, c’est révoltant de voir qu’aujourd’hui presque tout le monde a connu cette situation… Courage à toi aussi, je croise les doigts pour qu’un jour ce dessin ne parle plus à personne et que l’on trouve incroyable que ça ait pu arriver.

  • Repondre celine

    En lisant ton dernier article sur les nouveaux projets publié aujourd’hui, mon œil ( même si j’en ai 2 ) a été attiré par le lien de cet article là que je trouve malheureusement très parlant.
    En effet, le sujet m’interpelle car je suis de plus en plus en colère du fait de me sentir en perpétuelle insécurité quand je me balade dans la rue, notamment quand je suis seule .
    De plus je suis tombé sur une vidéo qui a provoqué un énorme déclic chez moi récemment : https://www.youtube.com/watch?v=q_ZUHQFHMBI
    Je me rends compte que cela devient limite normal de se faire « bousculer » dans la rue sous prétexte d’être une femme…
    Est-ce que ces personnes se rendent compte qu’elles peuvent détruire psychologiquement d’autres personnes pour ce qui semble être anodin pour eux ?
    Je me suis déjà fait traiter de chienne dans la rue parce que j’ai refusé de répondre à un sifflement en promenant mon chien et plus récemment je me suis fait emmerder pas moins de 3 fois sur un trajet de 30 minutes à pieds…
    Le pire c’est qu’après cela c’est moi qui me sentait coupable, honteuse et humiliée !
    Merci en tout cas d’avoir écrit sur ce sujet qui normalement n’aurait pas lieu d’exister.

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