
Je ne me rappelle pas de mes dimanches lorsque j’étais enfant. Ou en tout cas je ne me souviens pas de si je les aimais ou non. Je devais sûrement jouer, dessiner sur de grandes feuilles blanches des villes entières qui serviraient de nouveau monde pour mes petites voitures. Ou bien l’été je devais grimper dans la cabane construite dans un arbre de mon jardin pour regarder le voisinage du haut d’un point de vue nouvellement acquis et bien plus intéressant que mon mètre-vingt d’enfant. Plus tard je les ai détestés ces dimanches, ils étaient synonymes de fin de week-end, de retour dans la cour du collège et du retour de toute la cruauté que l’on peut alors subir à ce moment là et qui pour moi ne s’arrêtait pas. Les dimanches étaient alors synonymes de larmes et d’angoisse. Les années ont passé, ces dimanches ont gardé leur nom mais ont toujours alterné entre des journées agréables et des annonces de fin de deux jours de liberté. Aujourd’hui je crois que ça va, je ne considère plus les dimanches comme une journée terrible, je ne m’y ennuie pas, je suis parfois un peu déçue qu’il soit si vite arrivé mais essaye de profiter de chacune de ses minutes de liberté qu’il nous offre. Je les aime au fond ces dimanches, je les aime encore plus lorsque dehors les températures n’ont plus qu’un chiffre, que la nuit n’est jamais bien loin et que la couette est toujours un peu chaude parce que l’on en est parti plus tard qu’un lundi.

Nos dimanches à nous ces temps-ci sont assez doux, rythmés d’une routine qui ne m’est pas désagréable : on rechigne à quitter la couette puis finalement on vaque à nos occupations, ne nous pressant jamais trop. On allume parfois un feu dans notre jolie cheminée d’intérieur, profitant de ses douces flammes qui captivent alors les chats comme si à un moment donné elles allaient pouvoir bondir et les attraper. C’est devenu un moment agréable : profiter de ses flammes alors même que l’on ne vit qu’en appartement, l’allumer le soir et voir ses lueurs éclairer autour d’elle et fasciner nos invités, ou bien la journée pour apporter un peu de réconfort à une journée un peu froide. Je ne pensais pas qu’il était possible d’avoir réellement une cheminée dans un appartement, enfin je le savais mais ne savais pas bien si c’était réellement envisageable ou non. Point amusant, on avait évoqué l’idée avec mon amoureux il y a quelques semaines, disant que ça devait être chouette mais qu’une cheminée en appartement c’était tout de même étrange. Depuis qu’on a reçu celle-ci, on l’allume le week-end en soirée pour profiter de ses jolies flammes. J’ignore qui des chats ou de nous la préfère, une chose est sûre : notre plus jeune adore rester tout le long de la durée des flammes, elles réchauffent sûrement son épaisse fourrure blanche.
Côté technique, je craignais vraiment les odeurs puisqu’elle fonctionne au bioéthanol, lorsque je vois qu’une odeur désagréable se fait sentir j’ouvre tout simplement une fenêtre. Le temps d’allumage peut être réglé en versant tout simplement plus ou moins de liquide au tout départ et la taille des flammes peut être réglée grâce à une petite trappe qui coulisse à l’aide d’une tige métallique. Je la trouve au final très esthétique, elle s’accorde totalement au reste de l’appartement et sa jolie couleur blanche sait se faire discrète lorsqu’elle est éteinte. Elle m’a été gracieusement envoyée par le site Chauffageandco que je remercie.




