• No. 21 Fuck the Patriarchy : l’Art de porter des paillettes en concert et d’écouter en boucle Taylor Swift

    Jeudi 21 novembre dernier, sac à dos sur le dos j’étais en route pour filer un peu plus à l’ouest direction Toronto. 5h30 environ de train plus tard j’y étais, mon sac peinant à se refermer et garni de ma jupe en tulle bleue pâle, d’un petit pot de far à paupières doré plein de paillettes et de bracelets de perles ornés de bouts de paroles de chanson. Où j’allais ?

    Au concert de Taylor Swift.

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  • No. 20 Tout finit par passer, promis

    Il y a tout pile un an, le 1er novembre 2023 je publiais cette newsletter. J’y parlais de ma dépression, de ce que je traversais et avais traversé et de toute la douleur dont j’avais besoin de parler pour vous raconter, faire comprendre et peut-être vous éclairer un peu plus sur quelque chose qui touche dans de personnes dans le monde. Je vous préviens tout de suite : cette nouvelle newsletter ne sera pas une répétition, au contraire !

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  • No. 19 Se lever française, se coucher canadienne

    Le 12 juillet dernier, je suis devenue Canadienne

    Petite, je vivais dans une région qui était proche de frontières avec d’autres pays.

    J’ai toujours trouvé ça amusant lorsque l’on allait se balader proche de celle collée à l’Italie de pouvoir, en un seul grand pas, se retrouver dans un pays puis de revenir dans le nôtre, comme ça, tout aussi simplement que de jouer à la corde à sauter ou bien à l’élastique. Je trouvais ça fascinant cette possibilité de marcher comme une équilibriste sur une ligne invisible et de jouer à passer d’une part et d’autre de la frontière : une seconde j’étais en France, l’autre en Italie et tout ça, sans même que cela ne puisse se voir. Tout changeait et rien vraiment en même temps, il ne s’agissait que de l’affaire d’un pas ou deux. L’air sentait toujours l’herbe chaude de l’été, le vent des Alpes continuait de souffler doucement, les chardons continuaient de doucement piquer les doigts de la même façon, les marmottes ne semblaient pas bien différentes elles non plus et pourtant, la frontière était là, présente et invisible à la fois. J’étais en France, puis en Italie, tout ça en une infime seconde et à quelques centimètres près, seule une borne frontière faite dans un morceau de roche gravé nous servait de repère, indiquant d’une lettre de quelle côté de la frontière nous étions à ce moment là.

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  • Carte postale #1 – J’ai mis un short à sequins dorés

    J’adore Septembre (j’ai fait allemand LV2 et je ne parviens pas à me défaire de cette habitude de mettre des majuscules aux noms communs) : je crois qu’on ne perd jamais vraiment cet automatisme d’associer septembre à la rentrés scolaire, aux odeurs de cahiers neufs, aux stylos à l’encre toute neuve, à la règle prête à souligner des titres, aux grandes pages de garde qui n’attendent que d’y écrire en jolies lettres la matière, l’année, notre prénom et notre nom et à ces longs mois devant nous qui n’attendent que d’être remplis. J’ai de la chance, l’école j’ai toujours aimé ça alors la symbolique est plutôt agréable de mon côté.

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  • No. 18 S’encourager à dénicher le beau, même là où vous ne pensez pas le trouver

    Je crois que l’on ne rend pas assez beau le beau. Qu’on ne s’émerveille pas assez des petites choses du quotidien, des perles de rosée qui se créent le matin, de la lumière qui joue avec le feuillage, du soleil qui change à toutes les saisons et qui éclairent la vie d’une manière complètement différente à chaque fois.

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