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Carte postale #4 Je n’ai pas beaucoup lu mais j’ai fini des séries
Bonjour bonjour ! J’espère que vous allez bien, par ici on a eu hier notre toute première journée qui ressemblait à une journée de printemps et ça fait du bien ! Si vous vivez à Montréal vous savez, sinon, ce genre de journées par ici ce sont celles où tout le monde sort dans les rues pour absorber le plus possible de chaleur et de soleil parce que généralement, il va forcément encore faire relativement froid et neiger jusqu’à environ fin avril (parfois début mai, ça c’est vraiment les pires chutes de neige, celles où l’on regarde désespérément dehors en se demandant ce que l’on a fait pour mériter ça).
No 24. Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour dans ta vie
Quel bullshit.
Fin de la lettre d’aujourd’hui, passez une bonne journée et mille mercis comme toujours de m’avoir lue ! ❤️
Je plaisante, ne partez pas tout de suite !
Carte postale #3 Je parle encore de crayons de couleurs et de film en pâte à modeler
Hello vous ! Comme le mois dernier, j’ai accumulé tout ce que j’ai lu, créé, vu et écouté pour former cette Carte postale culturelle numéro 3. J’aime bien ce petit format : il me permet de faire un point avec moi-même et de me souvenir de ce que j’ai pu aimer au fil du mois et éviter le quotidien d’emporter avec lui tout ce que l’on peut consommer (je n’aime pas tant ce mot). Je me bats difficilement contre ma petite déprime annuelle hivernale : le mimosa me manque chaque année alors j’essaye de mettre de la couleur chez moi en y remettant des fleurs colorées en attendant de pouvoir les voir en vrai ! Et puis en fait ce n’est pas que ça, ces dernières semaines j’ai été hyper anxieuse par le conflit (appelons un chat un chat) en cours avec les USA : j’ai rarement peur à cause du quotidien mais là je le dis, certaines journées je suis vraiment flippée, mon cerveau imagine qu’une guerre va se déclencher avec le Canada et cette anxiété m’a bouffé mon temps libre. Je déteste tellement les hommes de ce monde si vous saviez. Vous imaginez à quel point la vie serait chouette sans leurs egos qui prennent toute la place ?
No 23. Je regarde les étoiles au plafond et je ne sais pas de quoi l’avenir serait fait
L’autre soir, j’étais allongée sur mon lit à regarder les étoiles phosphorescentes nouvellement accrochées au plafond de ma chambre (le fait d’avoir plus de 30 ans ne devrait pas nous empêcher d’avoir des étoiles au plafond de notre chambre, pas vrai ?) et je me sentais perdue. Je ne sais pas si c’est l’hiver, la période, l’âge, la vie ou le monde (tout ça à la fois, j’imagine) mais ça n’allait pas (trop).
Ça n’allait pas mais pas comme lorsque j’étais en dépression — je vais depuis bien mieux que ça, il se pourrait même que j’essaye dans quelques mois de laisser de côté mes antidépresseurs juste pour voir, et je sais reconnaître les moments où je suis triste tout en allant bien de ceux où ça va mal parce que ça va vraiment mal — ça n’allait juste pas parce que je me sentais un peu perdue.