Je suis attablée dans le coin de notre appartement que l’on réserve à notre salle à manger et au coin bureau de mon conjoint, derrière la double-porte française vitrée qui donne sur le salon mon regard se pose sur le sapin de Noël qui brille encore, faisant perdurer un peu de cet esprit de fêtes et d’une nouvelle année qui vient de s’achever. Comme le temps passe vite. À ma gauche, une grande fenêtre de bois qui donne sur l’extérieur, le ciel gris de l’hiver qui commence tout juste et les bâtiments de briques rouges des voisins de l’autre côté de la ruelle, ces ruelles typiques de Montréal qui traversent les saisons et se garnissent de jouets d’enfants l’été, de filets de hockey l’hiver. J’ai allumé deux bougies pour me créer une atmosphère aussi cosy que possible, comme dans ces comédies-romantiques où une femme parfaitement habillée et aux cheveux impeccables (je suis encore en pyjama et c’est mon jour de shampoing) écrit face à une fenêtre une chronique en observant la pluie tomber ou bien la neige, selon la saison pendant laquelle se déroule la scène. C’est doux. À ma droite, mon café est encore chaud, tiède plutôt, et je m’interroge en regardant le plafond sur la manière de débuter une nouvelle année à travers ces quelques lignes.
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