• Le vaste marais de la vie,

    Cette année, je pensais avoir trouvé quelque chose qui pourrait me convenir, et me conduire vers un projet professionnel, un métier, un truc qui me plaît quoi. Et je crois qu’une fois encore, c’est raté, pas autant qu’avant, mais un peu, à 20% je dirai…
    Il faut dire que mon parcours est spécial, pas atypique, parce que ça m’agace parfois d’entendre ce mot à toutes les sauces et que je n’ai pas vraiment envie de me donner une particularité et de sembler différente. Non je suis comme tout le monde, j’hésite, je tatonne, je me loupe et je recommence.
    A la base, j’ai un bac arts appliqués, j’ai fait ça parce que j’aimais dessiner, et que bien que j’aimais lire, je ne me voyais pas aller en L. 
    Le lycée, c’était chouette, j’étais en internat alors c’était une grande famille… Même si à chaque début d’année je me posais les questions, j’adorais ce que je faisais et je m’amusais en cours (sauf en début d’année) et j’ai eu mon bac haut la main avec une mention.
    Et puis il a fallut choisir quelque chose pour après le bac. A 14 ans, je me disais que le design d’espace c’était chouette, puis l’année d’après, ça a été le design de produit (objet) et enfin, la communication visuelle. Et c’est vers cette dernière idée que je me suis tournée, un peu par défaut à vrai dire, il fallait bien avoir quelque chose. J’ai passé un entretien à Bellecour, une école privée d’arts appliqués à Lyon, forcément en privé, tant que tu payes, tu es admis, j’ai donc été admise. Mais sincèrement, payer pour une école ? C’est n’importe quoi. Lorsque Post bac m’a annoncé que La Martinière, une école plutôt réputée à Lyon (ne me demandait pas pourquoi Lyon… je n’en sais rien) m’avait acceptée, ça ne m’a fait ni chaud ni froid. J’ai juste fait « ah, cool », alors qu’intérieurement, je m’en foutais totalement.
    A ce moment là, j’aurai peut être du arrêter, aller à la fac au lieu d’aller vers quelque chose qui semblait ne pas me convenir.
    Après exactement 10 jours de cours après la rentrée, j’en avais déjà assez, j’ai tenté de vouloir changer, revenir en Bretagne et entrer à la fac, il était encore temps, mais ça ne s’est pas fait, et j’ai tenu jusqu’à février avant de réussir à faire accepter à tout le monde qu’il fallait que j’arrête, et j’ai écris cette lettre de démission pour ensuite la donner. C’était enfin terminé, d’un coup j’étais tellement soulagée que je pensais que j’allais passer des mois à trouver un travail, m’occuper, profiter de mon temps libre jusqu’à la rentrée d’après… Mais évidemment, vous le savez bien, les choses ne se passent jamais comme on le souhaite. Je n’ai pas réussi à trouver de boulot et j’ai fini par déprimer pendant 6 mois, jusqu’à septembre où j’ai commencé une licence en info-com à Rennes.
    Maintenant, il me reste 2 partiels, et tout va bien, je pense que je l’aurai mon année. Mais je suis de nouveau hésitante, j’aimerai servir à quelque chose, être utile, aider les gens, les soigner peut être… et c’est là que vient un gros problème. Le milieu médical et les hôpitaux m’ont toujours fascinés, mais est-ce que cela me conviendrait, et est-ce que je pourrai y arriver ? Je ne pourrai même pas avoir assez d’argent pour toutes ces années, et je n’ai jamais été forte en sciences, alors que pourtant j’aime ça et qu’en ce moment, je ressens le besoin de m’instruire dans ce domaine là. Et qu’après avoir été complètement plongée dans le milieu artistique, j’ai besoin de me plonger dans un milieu scientifique, un monde raisonné et calculé.

    Pourquoi ? Je n’en sais rien. #jesuisperdue
    Vous feriez quoi vous ?
    Quel est votre parcours ?

    Sinon à part ça, j’ai plein d’articles en prévision qui sont là encore en Brouillons :)

           
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