• No. 14 – Instagram c’est pas moi, c’est toi

    Instagram, il faut qu’on parle.

    Il y a quelques années j’adorais Instagram. Je m’y suis inscrite en avril 2012 et à l’heure où je publie cette newsletter, cela fait donc 12 ans que j’y suis. 12 ans ! Vous vous rendez compte toutes années que l’on a partagées avec une présence en ligne ? J’ai créé mon compte un an après avoir créé mon blog (pour les personnes qui l’ignorent mon pseudo La Mouette est en premier lieu le nom du blog sur lequel je publiais il n’y a encore pas si longtemps régulièrement, à l’époque où les blogs étaient the-place-to-be, je crois même que cela commence à revenir un peu ces derniers temps !), j’y postais au début comme tout le monde des photos avec des filtres douteux que je mettais en ligne à l’époque dès que j’étais dans mon appartement : à l’époque je n’avais pas encore de forfait téléphonique avec internet compris dedans. Ça a évolué et j’y ai passé beaucoup de temps, je créais spontanément, je me sentais stimulée et adorais trouver, penser et réfléchir à des idées. Instagram c’est et c’était un laboratoire qui fait fourmiller le cerveau et m’agiter dans tous les sens parce que j’avais envie de faire plein de trucs. C’est une plateforme qui nous a vu grandir, vieillir et qui m’a été d’une aide fabuleuse pour expérimenter et puis un jour, faire de mon métier l’illustration. J’ai connu et rencontré des personnes si chouettes dessus, à la fois sur mon blog et Instagram que je vois depuis dès que le peux lorsque je fais un passage en France et lorsque j’y vivais encore, dès que j’allais à Paris. Je pense ici à AngélineLaëtitia et Yasmine qui sont parmi celles complètement liées à cette expérience de créer et partager en ligne entre nous et qui sont des personnes si chouettes, en ligne comme dans la vraie vie. J’adore aller sur Instagram, il y a des personnes qui y postent des choses incroyables, toujours belles, bien pensées, originales et mes comptes préférés sont ceux où l’on a vraiment l’impression de partager de la sincérité de la personne derrière. Je ne sais pas si j’y arrive parfaitement mais c’est ce que j’essaye de faire le plus possible parce que c’est la manière dont j’aime le plus partager et que cela me tient vraiment à cœur de ne pas être une autre personne sur internet.

    Lire plus

  • No. 13 – Redécouvrir ma propre joie : une pause dans mon travail à la recherche d’un meilleur équilibre + 15 questions pour vous inspirer et vous inciter à prendre votre temps

    Je suis attablée dans le coin de notre appartement que l’on réserve à notre salle à manger et au coin bureau de mon conjoint, derrière la double-porte française vitrée qui donne sur le salon mon regard se pose sur le sapin de Noël qui brille encore, faisant perdurer un peu de cet esprit de fêtes et d’une nouvelle année qui vient de s’achever. Comme le temps passe vite. À ma gauche, une grande fenêtre de bois qui donne sur l’extérieur, le ciel gris de l’hiver qui commence tout juste et les bâtiments de briques rouges des voisins de l’autre côté de la ruelle, ces ruelles typiques de Montréal qui traversent les saisons et se garnissent de jouets d’enfants l’été, de filets de hockey l’hiver. J’ai allumé deux bougies pour me créer une atmosphère aussi cosy que possible, comme dans ces comédies-romantiques où une femme parfaitement habillée et aux cheveux impeccables (je suis encore en pyjama et c’est mon jour de shampoing) écrit face à une fenêtre une chronique en observant la pluie tomber ou bien la neige, selon la saison pendant laquelle se déroule la scène. C’est doux. À ma droite, mon café est encore chaud, tiède plutôt, et je m’interroge en regardant le plafond sur la manière de débuter une nouvelle année à travers ces quelques lignes.

    Lire plus

  • #008 Stimuler sa créativité en créant des projets qui nous amusent et nous font plaisir

    Ce que j’ai fait dernièrement, mes croquis en cours et la créativité en général

    Le mois dernier je vous parlais de la façon dont je crée mes palettes de couleurs (vous pourrez aller la lire en cliquant ci-dessous si vous l’avez manquée !) et l’importance d’en prendre soin ainsi que de passer du temps sur cette étape mais si l’inspiration vient à manquer, comment donc utiliser toutes ces belles couleurs ? C’est d’ailleurs même le cas pour cette newsletter, j’ai eu ces derniers temps la tête pleine de choses à faire et de projets clients à achever que je manquais un peu d’inspiration pour trouver le sujet idéal à aborder sans le faire de manière un peu bâclée alors parlons de la façon dont on peut stimuler sa créativité puisque peu importe la période, ce sujet est absolument clef, c’est notre nerf de la guerre à nous !

    S’abonner pour poursuivre la lecture

    Achetez un abonnement pour avoir accès à la suite de cette publication et à d’autres contenus exclusifs.

  • No. 11 Lorsque l’on va si mal au point de croire que l’on souhaite que tout s’arrête

    Cela fait tellement longtemps que je veux terminer d’écrire ce texte, j’ai commencé à l’écrire en février et ai repoussé chaque mois sa publication. Hier encore je me suis dit que peut-être que non, que je le publierai plus tard. De peur de ne pas bien raconter, d’en dire trop ou pas assez et aussi de peur qu’à l’instant même où j’en parlerai ce serait fini, que je n’aurai plus aucune chance d’en parler et que j’aurais utilisé ma seule chance de pouvoir le faire ou bien que je ne le ferai pas suffisamment bien. Et puis aussi parce que c’est pas un sujet drôle que je veux aborder et que je ne veux pas du tout que ce texte soit lu comme une plainte. Chaque 10 octobre a lieu la journée de la santé mentale et cette date m’a fait me dire que peut-être qu’il faudrait bien que je me décide à enfin choisir un mois pour y dédier cette newsletter. Ça y est, je m’en sépare enfin pour passer à autre chose et écrire sur d’autres sujets.

    Lire plus