• Commencez votre semaine avec le sourire,

    Aujourd’hui on est lundi, et même si demain un article est déjà prévu, beaucoup plus sérieux, j’ai eu envie de peut être vous faire sourire en vous faisant une compilation de vidéos adorables/mignonnes qui en soit n’ont pas de réelle utilité, mais quand même, votre lundi n’en sera que meilleurs après ça. Dans ce mini billet donc, vous trouverez des bébés animaux en pagaille, le genre de choses qui m’occupe pendant des heures quand je ne sais pas quoi faire.

    Passez un bon début de semaine, je serai beaucoup plus présente la semaine prochaine, quand j’aurai passé une grosse partie de mes partiels. Et promis, je ne publierai pas uniquement des vidéos mignonnes, j’ai plein de choses à rédiger mais là j’avoue que ça peut détendre un peu entre 2 pages de révisions ^^’

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  • Nina Ricci Maison : Une jolie soirée découverte

    Hier soir, avec Juliette & Vickie on était invité à une soirée de présentation de la première gamme de linge de maison de Nina Ricci. On était toutes les 3 plutôt curieuses d’y aller et de voir ce qui allait s’y passer et j’ai tellement aimé cette sortie que je n’ai pas pu attendre plus longtemps pour vous en parler.
    Nina Ricci est une marque que l’on connaît tous, d’abord une maison de Haute Couture créée en 1932 par Maria Adélaïde Nielli puis ensuite étendue aux parfums en 1946, elle a une image très délicate et toujours extrêmement féminine. Connue notamment pour sa fameuse pomme, parfum que j’ai d’ailleurs porté et que ma maman porte aussi, mais évidemment, et surtout, pour L’air du temps, un flacon que j’ai découvert dans la salle de bain familiale et qui est emblématique depuis de nombreuses années maintenant. La marque s’est aussi étendue à une gamme de lunettes ou bien de vêtements. 
    Mais cette année, Nina Ricci a décidé de se lancer dans une collection uniquement dédiée à la maison, et ils ont très bien fait. 
    Lors de cette soirée, nous avons pu découvrir du linge de lit qui n’a pas mis longtemps à nous séduire, mais également des plaids et du linge de toilette. L’image raffinée et fraîche de la marque se retrouvait parfaitement dans cette collection et si j’avais eu les moyens, je me serai volontiers offert une des parures de lit présenté. Celle appelée Pléïade, une parure très délicate ornée de galons de broderie anglaise qui n’a d’ailleurs pas fait de l’oeil qu’à moi. Nous étions toutes unanimes, elle donnait envie de se glisser sous les draps avec une tasse de thé.

    Des teintes douces faites de perle, de bleu glacier, d’ivoire, d’iris, de taupe, de rose doux ou d’un très joli jaune qui m’a particulièrement plu ainsi que des tissus vraiment très beau, du lin, du coton froissé ou bien de la laine d’agneau pour le plaid qui nous a le plus plu, cette première collection promet de très jolies choses. Les noms associés laissent également rêveur : Point du jour, Églantine, Clair de Lune ou Pléiade, Marguerite, Fleurs Sauvages et Belle de nuit. Si un jour vous avez l’occasion de croiser une boutique qui la propose, allez y faire un tour, je peux vous assurer que vous l’aimerez autant que nous.

    La boutique où s’est tenue la présentation se tient au 14 rue Poullain Duparc, où se trouve l’enseigne plus « luxueuse » du nom de Alexandre Turpault, une très jolie marque de linge de maison que nous avons également pu découvrir puisqu’elle côtoyait la gamme de chez Nina Ricci. A côté, au 16, vous trouverez une boutique similaire (West Affaire) destinée aux budgets un peu moins gros, proposant notamment la marque Essix.
    Je passe souvent régulièrement devant des boutiques de linge de maison, à Rennes c’est vrai qu’il y en a quelques unes. J’y entre rarement parce que même si lors des rares fois où je m’y aventure, je fais bien souvent de très belles découvertes, je sais que j’en ressortirai toujours les mains vides. Néanmoins je tâcherai de me forcer à aller voir plus souvent ce qu’il s’y fait, c’est dans des boutiques comme celles-ci que je trouve le plus souvent de l’inspiration et voir des jolies choses ne fait pas de mal.

    Je peux dire sans hésitation que cette soirée était vraiment excellente, la première chose que l’on s’est dite en reposant le pied dans la rue c’est ça, que l’on avait bien fait de venir. Les personnes étaient vraiment très agréables et j’ai adoré discuter aussi bien avec l’organisatrice de l’évènement qu’avec la gérante de la boutique. On a été plus que bien accueilli et ça c’est quelque chose de vraiment agréable, pouvoir voir qu’il ne tient qu’à nous de créer nos projets ça met du baume au cœur et motive encore un peu plus à continuer ce que l’on fait.

    (et d’ailleurs, on a vraiment aimé la bougie Diptyque au Mimosa, j’avais déjà beaucoup apprécié les Durance, mais celles de chez Diptyque sont d’un beau niveau, je file les rajouter à ma wishlist…) Si vous avez l’occasion de passer sur Rennes, allez y faire un tour, la rue a en plus le mérite d’être plutôt bien fournie en petites boutiques sympa, pour peu que vous marchiez tout son long. 

    De plus, après le cocktail et les petits fours dont on s’est véritablement délecté, on a eu la chance d’avoir un aperçu de la future collection « Songe » de l’automne-hiver 2013 en découvrant dans un sac en papier de la marque un très joli coussin terriblement moelleux que j’ai déjà adopté. (Je pense qu’en tant que « coussin de tête » il sera absolument parfait)

    En tout cas, merci beaucoup, je vais garder un très bon souvenir de cette soirée et ça me conforte dans l’idée que Nina Ricci est une vraiment très chouette marque :)

    J’ai rédigé ce billet de bon cœur, et tout lien s’y trouve y est mis dans le seul intérêt de vous faire découvrir des marques que je ne connaissais pas et que j’ai aimé, je ne suis absolument pas rémunérée pour ça, je tenais à le dire, on ne sait jamais :)
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  • En Mars, j’ai aimé {goodies inside} :

    Depuis Décembre dernier, je lorgne sur la Tosowoong, cette fameuse jolie brosse qui me fait penser à des fanons de baleine avec ses multiples poils qui, dit on, sont très doux, voire tout doux.
    A force d’y penser, j’en suis toujours à me demander si je me l’achète ou non. Mais à côté de ça, il y a la Konjac. Cette fameuse éponge naturelle qui pousse dans les forêts asiatiques. On peut la manger, mais on peut aussi se la frotter sur les joues (et le reste).
    Je comptais aller m’acheter la BB Cream de chez Erborian, quand je suis passée devant Kiko et je me suis dit, que plutôt d’acheter une crème teintée (qui en plus est plutôt fournie en silicones…), pourquoi ne pas essayer de régler mes faibles problèmes à l’aide d’une éponge ? Du coup, délestée de 5,90€, je suis repartie avec l’éponge dans mon sac, prête à l’essayer.
    Le soir même, j’ai expérimenté l’aventure Konjac, et j’en suis très satisfaite. Elle m’a rendue immédiatement la peau terriblement douce, et à l’utilisation elle grattouille légèrement et on voit directement que la peau est plus nette. Je l’utilise avec mon nettoyant Tamagohada qui est enfin devenu réellement utile, mais de ce dernier, je vous en parle après :)

     

    Du coup, ce mois-ci j’ai aimé utiliser le gel nettoyant TamagoHada aux AHA et BHA de chez Hadalabo. Je l’ai depuis environ 1 an mais ne l’utilisait jusqu’à maintenant que peu régulièrement, malgré qu’il soit plutôt bien. Avec la Konjac, son utilisation est très agréable et ses effets sont réellement perceptibles.

    Je n’ai pas une peau clairement à problèmes, du coup ça n’a pas eu un effet miraculeux sur moi, mais elle paraît plus lisse et moins granuleuse, et c’est l’une de choses que je recherchais, il a aussi le mérite de bien nettoyer, bien mieux qu’avec n’importe quel autre nettoyant, qu’il soit liquide ou en crème.
    Je l’avais achetée sur Sasa.com ici pour environ $10 (mais ça varie parfois).
    Comme beaucoup de personnes, j’aime utiliser Instagram. J’y suis depuis avril 2012 (le 3 très exactement) et même si je comprends les avis des personnes qui sont contre (mon copain par exemple, qui déteste ça), j’aime beaucoup l’utiliser pour garder en mémoire des moments que j’ai apprécié, des images qui ont pu me plaire ou des situations marquantes. En regardant toutes les photos que j’ai pu faire maintenant, je constate que du coup, il y a plein de choses dont je ne me serai pas souvenue sans ça. Evidemment c’est un gadget, un réseau pas forcément très utile en soi, mais en fin de journée, j’aime beaucoup parcourir mon fil d’actualité et découvrir les jolis moments qui ont pu marquer les personnes que je suis.
    J’apprécie donc de plus en plus de l’utiliser parce que je sais que c’est toujours agréable de revoir les images que j’ai pu garder.
    Si vous souhaitez me suivre là bas, mon pseudo est ☞ lamooet.

    J’ai reçu la Crème Riche de chez Vita Citral pour le corps dans un paquet surprise envoyé de la part d’Allison & Teddy, les anges du Bureau Franck Drapeau. La première personne à l’avoir essayée a été mon copain, qui à vrai dire en avait bien besoin. Depuis, il l’utilise assez régulièrement parce qu’il semble que c’est la seule crème qui l’apaise réellement, et pour qu’il utilise un produit de soin, c’est que vraiment elle sert à quelque chose sinon il l’aurait délaissée depuis bien longtemps (mon copain est en quelque sorte un énorme gage de qualité pour cette crème, faites-lui confiance).
    Je l’utilise aussi assez régulièrement sur mes jambes de crocos, et outre le fait qu’elle nourrit vraiment très bien, elle a un effet assez rafraichissant et sent très bon (et en plus pénètre extrêmement rapidement sans laisser la peau collant et poisseuse).
    J’ai regardé sur internet et j’ai vu que vous pouvez vous la procurer assez facilement pour 10€, je vous la conseille vraiment, le tube fait 200ml et il n’en faut pas tant que ça à chaque utilisation.

    Depuis quelques mois déjà (je ne sais plus depuis quand exactement) je suis inscrite sur iGraal, un site/gadget à rajouter sur votre barre de navigation qui vous permet de dénicher des bons plans et d’amasser un peu d’argent à chaque commande effectuée sur le net. Pour l’instant j’ai un peu plus de 7€ sur mon compte (parce que je n’ai pas pu spécialement beaucoup commander ces derniers temps), que je pourrai récupérer dès que j’aurai atteint 20€. Très sincèrement, en général je ne crois pas trop à ce genre de sites, parce que ça ne fonctionne jamais, mais là c’est vraiment pratique, à chaque fois que j’ai besoin d’acheter quelque chose en ligne, je vais voir si il n’y a pas des codes promos existants ou bien tout simplement des réductions, et pour la plupart des cas je peux avoir une petite réduction (et on ne dit jamais non à une réduction…).
    J’ai récemment pu accéder à un compte Premium en étant partenaire avec eux, après qu’ils aient vu que j’y étais inscrite depuis quelques temps et du coup si vous le souhaitez, vous pouvez vous y inscrire en m’ajoutant en tant que marraine sur iGraal ou en ajoutant LaMooet comme nom de parrainage. Après ça, vous pourrez vous aussi être parrain et ainsi de suite, vous pouvez y gagner des avantages et un pourcentage selon ce que votre filleul commande, et ça c’est chouette :)

    J’ai aussi aimé Raaad, un site de vente privées d’objets/vêtements/trucs marrants et cool que vous pouvez avoir pour moins cher et qui propose aussi un système de parrainage. Voilà ma sélection du jour, pour vous inscrire cliquez sur ce lien ☞ Inscription

    Edit: Mais attention, on m’a informé que c’est plutôt bien de s’y inscrire pour repérer des objets sympas qu’on ne verrait pas facilement ailleurs, mais les envois sont très longs et ils vendent parfois des produits plus chers que normalement. C’est un bon moyen de repérage en gros.
    Et enfin, puisque l’on est en Avril (où est le soleil ?) voilà le calendrier mensuel :)
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  • Les derniers films vus {1}

    Ces derniers temps, j’ai eu l’occasion de voir quelques films qui m’ont plus ou moins plu et dont j’ai eu envie de vous parler. En même temps de me forcer à en voir de nouveaux (je ne suis pas très branchée cinéma…) je peux du coup vous présenter de nouvelles choses et je ne dis pas non à la nouveauté. Aujourd’hui, je vous en présente 3.
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    The perks of being a wallflower (Le Monde de Charlie)

    Après avoir lu le billet de Lilla sur les livres et le film du Monde de Charlie, j’ai eu aussitôt envie de le regarder plus tôt que prévu. J’en avais un peu entendu parler et il me tentait bien, étant comme beaucoup de monde friande de « films d’ados américains » (qui existent à la pelle). 
    Je n’ai pour l’instant vu que le film et pas lu le livre. J’essaierai certainement de le lire lorsque j’aurai un peu plus de temps pour moi pour lire d’autres livres que ceux que j’utilise pour mes révisions. Cependant, en ayant uniquement vu le film, je peux déjà dire que je l’ai beaucoup aimé.
    C’est une histoire assez banale au premier abord, le contexte se place dans un lycée américain, rien de plus. Charlie, le personnage principal est quelqu’un qui adore lire, il est d’ailleurs assez lié à son professeur de littérature qui lui conseille une foule de livre tout au long de sa scolarité. Il vient d’arriver dans un lycée et est plutôt seul aussi, mais finit par se lier d’amitié à Patrick et Sam avec qui il va découvrir toutes les joies de tout bon ado américain qui se respecte. 
    On pourrait s’arrêter là, mais ce film ce n’est pas seulement ça. Ce n’est pas un bête film pour ado creux et sans saveur comme on peut en voir sortir partout et tout le temps. C’est aussi une histoire où on y trouve des émotions, des vraies. Passant de la joie à la tristesse et tout ça en étant assez bien fait, les dialogues sont beaux, la bande son colle à merveille au film et certaines sont à prendre et à coller à ses oreilles non stop d’ailleurs. Moi qui m’intéresse peu au casting, j’avoue là que les acteurs étaient bien choisis. Logan Lerman incarne Charlie (très bien du coup), Emme Watson incarne elle Sam tandis que c’est Ezra Miller qui incarne Patrick.
    En résumé, oui j’ai vraiment bien aimé (et mon copain aussi, qui était content que je lui fasse voir un film qu’il a apprécié, pas comme Never Let Me Go pour lequel il m’a haï pendant des semaines :D).Il se regarde facilement et n’ennuie pas une minute et rien que pour ça, je lirai le livre, rien que pour voir quels mots ont été choisis pour quelles émotions, parce que d’après tout ce que j’entends (la version originale, en anglais donc) est plutôt pas mal du tout.
    En attendant je vous le conseille très fortement si vous ne l’avez pas encore vu !
    18/20

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    God Bless America

    Après avoir vu Le Monde de Charlie, j’ai vu un registre assez différent. God Bless America, c’est une bonne comédie (interdite aux moins de 12 ans) qui met en scène Franck, fraîchement sans emploi et terriblement seul accompagné en plus d’une bonne grosse maladie. Franck vomit l’Amérique en la voyant se détériorer chaque jour à la TV à travers télé-réalités, reality shows et autres joyeusetés mièvres. Son rêve ? Exterminer chaque personne inutile pour enfin vivre dans un monde paisible et intelligent.
    C’est en apprenant qu’il est malade qu’il part s’acheter une arme pour commencer son travail, très rapidement rejoint par une lycéenne complètement dingue, Roxy, qui veut absolument le suivre dans son périple et tuer elle aussi toutes les sources de bêtises que les USA nous procurent.

    Ce film, c’est un concentré de sang, de rires et de satisfaction de voir la bêtise Américaine réduite en poudres (no offense pour les fanatiques des USA).

    Clairement, ce film ne se regarde absolument pas sérieusement, c’est une énorme satire mais à la fois une petite part de dénonciation face à une bêtise qui est réelle, et pas seulement là bas. Le gore n’est même pas dérangeant tant il est exagéré (et pourtant je fuis toute forme de violence que ce soit à la télé que dans un film).

    Si vous avez envie d’une soirée pop corns/soda, je vous conseille ce film. Il n’est pas non plus exceptionnel mais il a le mérite d’être marrant, franchement barré mais assez bien tourné puisqu’au delà du comique du film, il y a quand même une forme de découragement dans Franck (joué par Joel Murray) qui est assez réaliste et Roxy jouée par Tara Lynne Barr est disons le… complètement folle.

    15/20 
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    Ted
    Enfin, pour finir ce billet (il y en aura un autre promis, j’ai quelques autres films en stock dont je dois vous parler) j’ai eu envie de vous parler de Ted.
    Ted c’est un film comique qui est sorti l’été dernier et qui a été pas mal vendu en France puisque c’est Joey Starr qui s’occupe du doublage de Ted, l’ours en peluche (et ça… je m’en fichais pas mal, je ne comptais même pas le regarder au départ). C’est une histoire presque banale : A 8 ans, John Bennett (Mark Wahlberg) fait le vœu de rendre vivant son ours en peluche. Une étoile filante passe et miracle, l’ours vit (ce n’est pas un spoil puisque… c’est le film). 
    On suit du coup leur évolution (qui passe rapidement à l’âge adulte, l’âge crucial où tout se passe) où les deux meilleurs amis passent de déboires en déboires tout en vivant autour de Lori (jouée par Mila Kunis), la petite amie de John qui n’est évidemment pas spécialement enchantée à cette idée. Je ne peux vous en dire plus au risque de dévoiler « l’intrigue ».
    Ce film est sympa, il ne casse pas non plus trois pattes à un canard, est certainement plus fait pour les mecs que pour les filles vu qu’il est presque essentiellement constitué d’humour bien gras et lourd. Mais quand même il se regarde, je ne le classerai pas dans mon top du siècle mais j’avoue que je l’ai trouvé assez drôle à certains moments (quand on se met dans la peau d’un mec, je le répète). 
    J’ai toujours rêvé de pouvoir discuter avec mon ours en peluche mais j’avoue qu’en voyant cet ours là… j’ai revu mes ambitions à la baisse et je vais me contenter de continuer à parler à Carotte (mon ours en peluche, on ne se moque pas du nom elle est géniale (oui c’est une oursette du coup)) sans espérer de réponse de sa part.
    Si vous vous prévoyez une soirée entre potes, notez ce film sur votre liste. Il vous fera sûrement marrer accompagné de 2-3 bières et de chips à grignoter.
    11/20 
    J’ai essayé de noter les films mais en vrai je suis nulle pour donner des notes et savoir si j’ai aimé/adoré/adulé quand quelque chose me plaît à peu près. Du coup c’est exhaustif mais c’est à peu près ça. Rendez-vous au prochain billet sur les derniers films que j’ai vu ! (il y en a 3 autres dont je dois vous parler)
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  • The Golden Age {Woodkid}

    Le 10 mars dernier, on avait la possibilité d’écouter en streaming gratuit le dernier album de Woodkid, The Golden Age. Je vous en ai déjà parlé ici, et vous le savez, j’adore Woodkid. J’étais absolument ravie de cette possibilité de pouvoir découvrir les titres « en avant-première » et je n’ai pas été déçue, loin de là ! Comme je l’espérais, chaque morceau est sublime et rempli de cette émotion que j’aime tant. A la base, je comptais inclure cette écoute dans le billet de mes favoris de Mars, mais elle aurait été beaucoup trop imposante, du coup je me suis dit qu’un avis à vif écrit lors de ma première écoute pourrait être sympa à faire, et que je le publierai seul (je tiens aussi également à préciser que je suis loin d’être calée en critique musicale, je donne là simplement un avis très personnel comme toute bonne néophyte que je suis en qualificatifs musicals et autres critiques pseudo approfondies).

    Ce billet pourrait apparaître comme un doublon puisque je reparle d’un même artiste mais… en fait non. C’est une suite logique, je vous avais parlé de ce prochain album et écrire un billet à ce propos me paraissait être bien tant pour moi, pour pouvoir peut être encore mieux écouter chacun des morceaux mais aussi pour vous faire découvrir encore un peu ce que je vous avais suggéré.
    Vu qu’il est maintenant sorti, je me suis dit que ce serait sympa de publier mon avis.

    The Golden Age, celle qui a donné nom à l’album est aussi celle qui ouvre la marche. Une introduction au piano, la voix qui vient presque tout de suite et des promesses avec qui suggèrent une jolie suite, elle a cette impression de donner comme de l’espoir, quelque chose que l’on retrouve très souvent dans les morceaux de Woodkid. C’est un de ces morceaux qui font se sentir un peu remué tout en étant calme. Mais ça, c’est l’introduction, puisque la suite est plus dynamique, très théâtrale et ce contraste est très beau à écouter. Cuivres, percussions et piano, tout est très joliment accordé ensemble, et au final, ce premier morceau annonce la couleur de l’album.
    Comme on a pu l’entendre dans une de ses interviews, ce contraste exprime parfaitement l’esprit même de l’album. The Golden Age signifiant pour lui la transition entre l’enfance et l’âge adulte avec ses difficultés, ses envies, ses rêves et ses espoirs, d’où « The Golden Age is over » du début de morceau ;

    Run Boy Run qui est déjà connue mais qui est toujours aussi bien, le genre de morceaux qu’on peut écouter encore et encore sans jamais s’en lasser ;

    The Great Escape qui exprime au final parfaitement son titre. Dynamique, mouvementée et saccadée, elle présente encore un style différent qui fonctionne encore très bien, le violon du début, puis le mouvement saccadé laisse voir un voyage, une évolution de ce fameux enfant qui grandit ; 

    Boat Song, avec sa mélodie d’intro au piano si jolie (qui me rappelle légèrement Baltimore’s Fireflies, dont je suis amoureuse) qui est douce et belle à écouter et qui je pense va être classée dans mes favorites à force d’être écoutée. Puis le reste du morceau, qui fait vagabonder son esprit et penser à des ailleurs ; 

    I Love You, qui me fait toujours autant de frissons que lorsque je l’ai entendue la première fois, avec son dynamisme parfait, ses percussions qui rythment à la perfection le morceau et au final, l’ensemble qui (me) donne envie d’entreprendre de grandes choses, de prendre mon sac et de partir ; 

    The Shore est elle un peu balancée, douce mais légèrement rythmée, profonde avec des pointes nostalgiques, ce morceau est encore une réussite (difficile au final de trouver des points négatifs à cet album… c’est ça quand on attend très fort quelque chose). Elle m’évoque exactement ça, une lente promenade au bord d’un rivage, une balançoire poussée par le vent, quelque chose d’un peu sinistre peut être au fond parfois, mais calme ; 

    Ghost Lights qui reprend légèrement le rythme de Run Boy Run mais en ayant une ambiance assez différente, plus sourde et mesurée au départ puis plus dynamique avec toujours ces tonalités pleines d’espoir qui se retrouvent dans beaucoup de ses morceaux ; 

    Shadows a une introduction que je pourrais presque qualifier de « majestueuse » (pour employer de grands mots), assez

    Stabat Mater est un morceau qui a quelque chose de très guerrier, très puissant et à la fois assez religieux (puisque le nom Stabat Mater vient d’une séquence religieuse qui parle de la souffrance de Marie face à la crucifixion de son fils, ceci explique donc cela) ; 

    Conquest of Spaces qui est différente mais qui répond très bien à son titre, elle a ce je ne sais quoi d’un peu « ailleurs » qui appelle à l’imaginaire, c’est aussi un très bon titre, j’aime énormément l’ambiance qui s’en dégage et les différences de tonalité de sa voix mêlée aux transitions au niveau de l’instrumental ; 

    Falling est la seule transition présente dans l’album, elle a quelque chose de presque angoissant qui tranche avec le morceau qui suit, ce qui au départ peut rendre perplexe, cependant elle colle quand même très bien avec l’ambiance globale de l’album et l’histoire même de l’évolution du fameux enfant cité plus haut ;

    Where I Live quant à elle est aussi sublime, le début (toujours du piano, c’est facile d’aimer pour moi) un peu mélancolique comme il sait si bien les faire, mais aussi pleine d’espoir, un peu comme l’album en entier au final j’ai l’impression ; 

    Iron, toujours aussi bien elle non plus ne change pas et ne réussira jamais à me lasser 

    The Other Side est aussi très belle, un peu plus profonde, presque dramatique mais très bien réalisée.

    En résumé, l’album est réussite. C’est d’autant plus agréable d’avoir enfin réelle matière à écouter plutôt que 3 morceaux géniaux qui tournent en boucle. On a des univers très différents qui pourtant gardent quand même toujours la patte du maître, et à ça, je peux dire que vraiment, je suis séduite.

    En gardant en tête le fait que l’album relate l’histoire d’un enfant qui devient adulte, chaque morceau est à sa place et raconte à sa manière une petite partie du récit à chaque fois, passant de morceaux mélancoliques à d’autres presque plus violents. En y faisant attention tout au long de l’album, je trouve cette idée très aboutie et chaque rebondissement bien à sa place.
    L’album évolue en même temps que l’enfant, passant de cet étape d’enfance donc pour passer à des moments d’espoir, de détresse et de leçons pour finir à l’aboutissement de l’homme qu’il est devenu, un soldat qui part à la guerre. En faisant attention d’abord aux titres, on remarque clairement qu’il y a quelque chose qui est raconté, et rien que pour ça, je lève mes deux pouces en l’air (et je vois Bob Kelso) parce que c’est à la fois subtil et très intelligent.

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