J’aime beaucoup regarder des documentaires ou bien des reportages, que ce soit pour mes études ou pour mes simples connaissances personnelles, c’est quelque chose que j’essaye de faire le plus souvent possible. L’année dernière pour un examen j’en avais regardé quelques uns traitant de diverses grandes firmes telles que Samsung ou bien Google. Au sein de mon cursus, Apple est souvent pris en exemple, parce que ça en est un excellent et qu’on peut en apprendre beaucoup tant par son évolution technique que par la communication mise en place autour.
Lorsque j’ai appris qu’un biopic parlant de Steve Jobs et donc d’Apple était sorti, j’ai été curieuse de voir ce que ça allait donner. Au delà du fait que j’apprécie la marque pour plein de raisons (bien que je me batte constamment pour stopper le débat Mac vs PC qui m’agace au plus haut point), j’ai eu envie de voir comment l’évolution de la marque était traitée. Puisque c’est un film, je me doutais qu’il serait bien différent d’un simple documentaire et j’ai fini par le regarder.
Il faut savoir qu’il ne retrace pas toute l’histoire d’Apple jusqu’à nos jours mais uniquement ce qu’on pourrait appeler la première partie de son histoire, soit à partir des études de Steve Jobs jusqu’au lancement du premier iPod. J’étais déçue que ça n’aille pas plus loin mais au final, on connaît presque tous la suite et cette partie pose les fondements de l’entreprise, c’est peut être donc bien suffisant.
On y retrouve toute la « bande » qui a pu l’entourer lors de la création de la marque, les difficultés à percer, faire valoir ses pensées et amener Apple au delà du simple ordinateur personnel.
Réalisé par Joshua Michael Stern, Steve Jobs est incarné dedans par Ashton Kutcher. Je n’avais aucun a priori quant au choix de l’acteur et j’ai été plutôt agréablement surprise même si il aurait pu mieux faire. J’avoue avoir connu Ashton Kutcher plutôt à travers des films qui se servait de son physique (qui n’a pas vu certains de ses films pour cette raison, au moins entre amies avec des chips ?), et dans Jobs, il incarne bien le personnage, allant même jusqu’à reproduire certaines de ses mimiques, sa façon de marcher ou bien de se tenir les mains. On perçoit le caractère qui peut sembler froid et autoritaire, ses pensées et son fonctionnement particulier. Cependant j’ai trouvé qu’on ne ressentait pas réellement le caractère fort du personnage et la forte personnalité créative qui fait toute la base d’Apple. On se rend assez mal compte du fait que c’est l’un des traits les plus importants du personnage : la créativité. Apple a ses détracteurs et ce que je peux souvent entendre c’est bien que le beau est inutile. Pourtant c’est l’une des choses qui a fait se dissocier la marque des autres lors de sa création : l’apparence et la simplicité d’utilisation. À part l’une des dernières scènes où l’on voit le retour de Jobs dans les bureaux destinés au design industriel, on perçoit peu cet aspect là. Je suis en général assez friande de tout ce qui est technique et j’aurai aimé que le film s’attarde un peu plus sur cet aspect là.
Cependant, même sans aller assez en profondeur, le film montre le personnage et l’influence qu’il a pu avoir dans notre paysage numérique actuel et c’est pour cette raison qu’il est bon de le voir, au moins pour se rendre compte que comme pour toute création de marque, tout n’a pas été rose.
Que l’on soit pro-Apple, totalement contre ou juste un peu curieux, on en apprend beaucoup sur une entreprise qui dans tous les cas ne laisse pas indifférent puisqu’elle est présente partout autour de nous et que son identité est assez forte pour attirer l’attention.
En bref, j’ai bien aimé ce film malgré qu’il ait apparemment assez peu plu outre-atlantique. C’est vrai qu’il aurait mérité d’être plus profond et précis mais il montre quand même « en gros » l’histoire des débuts et quelle pensée Steve Jobs avait en se lançant dans la création de cette marque. Le film plaît ou ne plaît pas, il y a ceux qui ne croient pas au « quand on veut, on peut » qui est sous entendu dans le film et d’autres qui y sont plus sensibles. A vous de savoir si vous souhaitez vous focaliser sur cet aspect très américain du film ou non.
Et vous, l’avez-vous vu ? Qu’en avez-vous pensé ?
