
Aujourd’hui, même si on est lundi j’ai eu envie de vous parler une nouvelle fois de paresse et pour ça, quoi de mieux que d’évoquer le dimanche ? Le dimanche, c’est bien je crois le moment ultime de toute semaine où l’on peut enfin se permettre de laisser au placard jolies robes, manteaux et bottines pour les troquer contre notre plus joli pyjama. Pour ma part, mon plus joli pyjama actuellement est on ne peut plus kitsch mais soyons d’accord dès le départ, est-ce que le dimanche n’est pas également la porte ouverte à tout ce que vous avez de plus kitsch chez vous ? Pas de risque de devoir ouvrir au facteur, presque aucune chance non plus de devoir aller faire des courses et à moins que vous alliez chercher des croissants chauds à votre boulangerie préférée, vous n’avez pas non plus à vous repoudrer le bout du nez pour paraître un peu moins endormie. Depuis un an ou deux, le week-end parfois j’ai vraiment du mal à relâcher la pression : j’ai tellement peur de ne pas profiter assez du temps libre qui m’est offert que je mets moi-même la pression pour en faire le plus possible et combler chaque petite heure de ces deux jours, de telle sorte à être la plus productive possible. Le pire c’est sans doute le samedi matin, au réveil : je suis parfois dans un tel état de stress, à me dire « Mince on est samedi, vite vite vite il faut que je fasse plein de trucs allez on se bouge ! » que quand j’y repense, je me trouve débile et un peu barjo. Et pourtant, il va bien falloir que j’apprenne à la relâcher, cette pression pour que je sache construire des petits murs entre mes moments de travail et mes moments de repos.
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