Instagram, il faut qu’on parle.
Il y a quelques années j’adorais Instagram. Je m’y suis inscrite en avril 2012 et à l’heure où je publie cette newsletter, cela fait donc 12 ans que j’y suis. 12 ans ! Vous vous rendez compte toutes années que l’on a partagées avec une présence en ligne ? J’ai créé mon compte un an après avoir créé mon blog (pour les personnes qui l’ignorent mon pseudo La Mouette est en premier lieu le nom du blog sur lequel je publiais il n’y a encore pas si longtemps régulièrement, à l’époque où les blogs étaient the-place-to-be, je crois même que cela commence à revenir un peu ces derniers temps !), j’y postais au début comme tout le monde des photos avec des filtres douteux que je mettais en ligne à l’époque dès que j’étais dans mon appartement : à l’époque je n’avais pas encore de forfait téléphonique avec internet compris dedans. Ça a évolué et j’y ai passé beaucoup de temps, je créais spontanément, je me sentais stimulée et adorais trouver, penser et réfléchir à des idées. Instagram c’est et c’était un laboratoire qui fait fourmiller le cerveau et m’agiter dans tous les sens parce que j’avais envie de faire plein de trucs. C’est une plateforme qui nous a vu grandir, vieillir et qui m’a été d’une aide fabuleuse pour expérimenter et puis un jour, faire de mon métier l’illustration. J’ai connu et rencontré des personnes si chouettes dessus, à la fois sur mon blog et Instagram que je vois depuis dès que le peux lorsque je fais un passage en France et lorsque j’y vivais encore, dès que j’allais à Paris. Je pense ici à Angéline, Laëtitia et Yasmine qui sont parmi celles complètement liées à cette expérience de créer et partager en ligne entre nous et qui sont des personnes si chouettes, en ligne comme dans la vraie vie. J’adore aller sur Instagram, il y a des personnes qui y postent des choses incroyables, toujours belles, bien pensées, originales et mes comptes préférés sont ceux où l’on a vraiment l’impression de partager de la sincérité de la personne derrière. Je ne sais pas si j’y arrive parfaitement mais c’est ce que j’essaye de faire le plus possible parce que c’est la manière dont j’aime le plus partager et que cela me tient vraiment à cœur de ne pas être une autre personne sur internet.

